Augustin, Charles Périer
1773 - 1833
- Informations générales
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- Né le 22 mai 1773 à Grenoble ( - Généralité de Grenoble France)
- Décédé le 2 décembre 1833 à Bouray-sur-Juine (France)
1773 - 1833
Représentant aux Cent-Jours, député de 1827 à 1831, pair de France, né à Grenoble (Généralité de Grenoble) le 22 mai 1773, mort à Bouray-sur-Juine (Seine-et-Oise) le 2 décembre 1833, fils du député Claude Périer, il était l'un des plus riches négociants de Grenoble.
Ancien élève de l'Ecole polytechnique, conseiller général, président du tribunal de commerce et membre de la chambre consultative des manufactures, arts et métiers de cette ville, il fut élu, le 13 mai 1815, représentant du commerce et de l'industrie à la Chambre des Cent-Jours par le grand collège du Rhône, avec 52 voix (68 votants). Il s'excusa, le 6 juin « de n'en pouvoir accepter les fonctions ».
De nouveau candidat aux élections du 25 février 1824, dans le 1er arrondissement électoral de l'Isère (Grenoble), il échoua avec 198 voix contre 264 à l'élu, M. Chenevaz; mais il fut élu député du même collège, le 16 novembre 1827, par 219 voix (426 votants, 462 inscrits), contre 199 au député sortant, M. Chenevaz; le même jour, il fut également élu dans le 2e arrondissement du même département, par 100 voix (188 votants, 223 inscrits), contre 83 au marquis de Murinais, et dans le 4e arrondissement, avec 123 voix (198 votants, 231 inscrits), contre 74 à M. de Miremont. Il opta pour le 1er arrondissement et fut remplacé, le 21 avril 1828, par M. Sapey dans le 2e, et par M. Faure dans le 4e.
Il siégea au centre gauche, dénonça avec une vivacité de parole remarquable mais difficile à suivre, les actes arbitraires de l'administration lors des élections, apostropha M. Alexis de Noailles en lui disant qu'on ne pouvait être à la fois courtisan et député, fut rapporteur de la commission des comptes, et signa l'Adresse des 221.
Elu, le 23 juin 1830, par 295 voix (416 votants, 439 inscrits), contre 115 voix à M. d'Haussez, il contribua à l'établissement du gouvernement de Louis-Philippe, fit partie de la commission chargée de la révision de la Charte, prit part aux discussions des lois municipale et départementale, et s'opposa à l'abaissement du cens à 200 francs.
Ayant échoué aux élections suivantes du 5 juillet 1831, dans le 1er arrondissement de l'Isère, avec 172 voix contre 208 à l'élu, M. Réal, il fut nommé pair de France, le 16 mai 1832; M. Périer mourut peu après d'une attaque d'apoplexie.
Date de mise à jour: mars 2018