Jean Sautereau

1741 - 1809

Informations générales
  • Né le 2 février 1741 à Epiry ( - Généralité de Moulins - France)
  • Décédé le 18 avril 1809 à Bourges (Cher - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 5 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Nièvre
Groupe
Majorité réformatrice
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 4 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Nièvre
Groupe
Gauche
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 15 octobre 1795 au 19 mai 1798
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, membre de la Convention et député au Conseil des Cinq-cents, né à Epiry (Généralité de Moulins, France) en 1741, de Jean Sautereau, notaire royal et Marie Mineau, mort à Bourges (Cher) le 18 avril 1809, il était homme de loi à Saint-Pierre-le-Moutier, en Nivernais, lorsque éclata la Révolution, dont il embrassa avec ardeur les principes.

Le 20 juin 1790, il écrivait à Gaultier de Biauzat (Voy. ce nom): « Vous voilà donc occupé à organiser l'armée et à réformer le clergé. Vous devez, je crois, attendre plus de reconnaissance des soldats que des prêtres, et je crains qu'à Pâques vous ne trouviez pas de confesseur. »

Elu, le 5 septembre 1791, député de la Nièvre à l'Assemblée législative, le 3e sur 7, par 155 voix (318 votants), il s'associa aux opinions de la majorité et fit un rapport sur l'affaire du caporal Noël Le Breton, arrêté pour avoir, étant de garde aux Tuileries le 11 novembre 1791, donné à ses hommes la consigne d'empêcher le roi de sortir du château.

Elu, le 4 septembre 1792, par le même département, membre de la Convention, le 1er sur 7, par 248 voix (382 votants), Sautereau vota ainsi dans le procès de Louis XVI: « La peine due aux conspirateurs est dans le code pénal. Elle ne me laisse rien à dire. Je vote pour la mort. »

Après thermidor, il favorisa la réaction antijacobine, passa (23 vendémiaire an IV) au Conseil des Cinq-cents, comme député de la Seine-Inférieure, avec 255 voix (485 votants), quitta cette assemblée en l'an VI, fut élu président du tribunal de Nevers, nommé, le 18 floréal an VIII, juge au tribunal d'appel de Bourges, et mourut dans ces fonctions.

Date de mise à jour: août 2020