Jean, Marie, Joseph, Aimé Dubois-Aymé
1779 - 1846
- Informations générales
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- Né le 22 décembre 1779 à Pont-de-Beauvoisin ( - Généralité de Grenoble - France)
- Décédé le 15 mars 1846 à Meylan (Isère - France)
1779 - 1846
Député de 1831 à 1834, né à Pont-de-Beauvoisin (Généralité de Grenoble, France) le 22 décembre 1779 « fils naturel et légitime de Mr. Joseph Martin Dubois contrôleur général des fermes du Roi et de Dame Marie Thérèse Roman, mariés », mort à Meylan (Isère) le 15 mars 1846, il s'engagea, en l'an III, comme volontaire dans les armées de la République.
Il parcourut rapidement une brillante carrière. Elève de l'Ecole polytechnique et chef de brigade pour la chimie en l'an V, il fut, de l'an VI à l'an X, attaché à l'expédition d'Egypte comme ingénieur des ponts et chaussées et naturaliste.
En 1806, volontaire avec rang de colonel, il reprit plusieurs villes sur les insurgés de Parme et de Plaisance. Chargé en 1808 de l'administration générale des provinces viennoises supérieures et inférieures jusqu'à l'organisation de ce pays en préfecture: il fut, la même année, nommé inspecteur des caisses publiques du département de la Méditerranée.
En 1811, il passa de ce poste à la direction des douanes dans les Etats romains, fut élevé (1812) au poste de directeur général des douanes des côtes de la Toscane, des Etats de Lucques et de Piombino, des présides et des îles françaises de la Méditerranée; promu (1815) commandant supérieur du côté le plus faible de la ville de Livourne, et chargé en outre de diriger, comme officier supérieur du génie, la défense du fort Saint-Pierre et du fort Neuf.
Quinze ans après les guerres de l'empire, le pays se souvint de ses services : le 17 janvier 1831, il fut élu député du 4e collège électoral d'Ille-et-Vilaine (Redon), en remplacement de M. Gaillard de Kerbertin qui avait opté pour Ploërmel, par 19 voix sur 36 votants et 92 inscrits, contre 17 voix au colonel de Berthois.
Aux élections générales qui eurent lieu six mois après, le 5 juillet 1831, il fut élu député dans le 2e collège électoral de l'Isère (Grenoble), par 177 voix sur 298 votants et 377 inscrits, contre 112 voix données à M. Félix Réal. Il siégea dans la majorité ministérielle jusqu'en 1834, et rentra dans la vie privée à la fin de la législature.
Date de mise à jour: août 2013