Ignace Brunel

1742 - 1795

Informations générales
  • Né le 31 juillet 1742 à Magnières ( - Duché de Lorraine - Généralité de Nancy )
  • Décédé le 18 mai 1795 à Toulon (Var - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 6 septembre 1792 au 18 mai 1795
Département
Hérault
Groupe
Modérés

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, né à Magnières (Duché de Lorraine, généralité de Nancy) le 31 juillet 1742, mort par suicide à Toulon (Var), le 19 mai 1795, il était maire de Béziers au début de la Révolution, et avait été suppléant de l'Hérault à l'Assemblée législative, où il ne fut pas appelé à siéger.

Elu, le 6 septembre 1792, membre de la Convention pour le département de l'Hérault, par 285 voix sur 482 votants, il siégea parmi les modérés vota, dans le procès de Louis XVI, pour l'appel au peuple et pour le sursis, et répondit au 3e appel nominal: « Je me renferme dans une mesure de sûreté générale, et mon avis est que Louis soit renfermé à perpétuité, sauf à le déporter, s'il y a lieu. »

Après l'écrasement de la Gironde, au 31 mai 1793, il fut envoyé en mission à Lyon, avec Rouyer; incapables de mesures violentes, ces représentants déplorèrent (juillet 1793) le sort que l'on réservait à Lyon; restés dans la ville, malgré le décret qui les rappelait, et sans pouvoirs, ils furent arrêtés et remis en liberté quelques jours après. Chabot accusa alors Brunel, à la Convention, d'être en correspondance avec les fédéralistes de Bordeaux, et le fit décréter d'arrestation.

Brunel reprit son siège à la Convention, le 18 frimaire an III, demanda pour les personnes incarcérées depuis le 31 mai l'autorisation de revenir sur les transactions qu'elles avaient consenties, et partit dans le Midi soutenir le mouvement de réaction contre les terroristes.

Mais, à Toulon, les Jacobins enlevèrent, malgré Brunel, les armes de l'arsenal, et le forcèrent à signer la mise en liberté des détenus ; Brunel se brûla la cervelle de désespoir. La Convention adopta sa veuve et ses enfants.

Date de mise à jour: septembre 2019