François Cacault
1743 - 1805
- Informations générales
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- Né le 10 février 1743 à Nantes ( - Généralité de Bretagne sud - France)
- Décédé le 10 octobre 1805 à Clisson (Loire-Inférieure - France)
1743 - 1805
Député au Conseil des Cinq-cents, au Corps législatif de l'an VIII, et membre du Sénat conservateur, né à Nantes (Généralité de Bretagne sud, France), le 10 février 1743, de François Cacault, paveur et de Françoise Omo, mort à la Madeleine, près Clisson (Loire-Inférieure), le 10 octobre 1805, il était, à l'âge de vingt ans, professeur de mathématiques à l'Ecole militaire de Paris.
Une affaire d'honneur, dans laquelle il tua son adversaire, le força de s'expatrier en 1769. Il partit pour l'Italie, étudia les moeurs, la langue, le génie et le caractère du peuple au milieu duquel il s'était réfugié, et, de retour dans sa patrie, entra comme secrétaire particulier chez le maréchal d'Aubeterre, commandant des Etats de Bretagne (1775). Celui-ci l'emmena avec lui en Italie, et le fit nommer, en 1785, secrétaire d'ambassade à Naples, sous le baron de Talleyrand; Cacault remplaça ce dernier en 1791. Chargé d'une mission diplomatique auprès du pape, il fut investi par le gouvernement de la République des fonctions d'agent général en Italie, et de celles de ministre plénipotentiaire à Gênes, et fut un des signataires du traité de Tolentino. De là il se rendit encore à Rome, puis à Florence; il fut ensuite rappelé à Paris.
Le département de la Loire-Inférieure le nomma, le 27 germinal an VI, député au Conseil des Cinq-cents, où il déposa, le 15 août 1796, un projet de reddition de comptes à imposer aux ministres.
Favorable au 18 brumaire, il devint, le 4 nivôse an VIII, membre du nouveau Corps législatif, où le Sénat conservateur l'appela pour représenter la Loire-Inférieure. Ministre plénipotentiaire à Rome (1801-1803), il fut nommé, par décision du 9 germinal an XII, membre du Sénat, décoré de la Légion d'honneur le 9 vendémiaire an XII, et promu commandeur de l'ordre le 25 prairial suivant.
Cacault mourut en 1805 dans une terre qu'il possédait près de Clisson. Il a publié: Poésies lyriques (1777), Observations critiques sur plusieurs pièces de théâtre (traduites de Lessing) (1785).