Henri, Benoît, Jules de Béthisy de Mézières

1744 - 1817

Informations générales
  • Né le 28 juillet 1744 à Mézières en Santerre ( - Généralité d'Amiens France)
  • Décédé le 8 juillet 1817 à Londres (Royaume-uni)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 30 mars 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Nîmes et Beaucaire (Type : Sénéchaussée)
Groupe
Clergé

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Oncle d'Alfred-Charles-Gaston, marquis de Béthisy (1815-1881), pair de France, Henri-Benoît-Jules de Béthisy de Mézières, député aux Etats généraux de 1789, né au château de Mézières (Généralité d'Amiens), le 28 juillet 1744, mort à Londres (Angleterre), le 8 août 1817, entra dans les ordres, devint vicaire général de l'archevêque de Reims, Talleyrand-Périgord, puis évêque d'Uzès (16 janvier 1780).

Elu député du clergé aux Etats généraux, le 30 mars 1789, par la sénéchaussée de Nîmes et Beaucaire, il vota avec la majorité de son ordre, consentit, dans la nuit du 4 août, à l'abandon des dîmes, mais résista à la reprise des biens du clergé par l'Etat, et protesta, au nom du droit sacré de la propriété, contre l'injustice et l'inutilité de la vente de ces biens « dont la valeur avait été fort exagérée. » Il s'éleva également contre la constitution civile du clergé, et fut du nombre des 300 membres qui refusèrent de voter sur cette question.

Emigré en 1792, puis rentré en France en 1793, il n'y fit qu'un court séjour, et passa à Bruxelles, puis à Londres. De là, il protesta, en 1803, contre le Concordat, refusant au pape le pouvoir de le conclure, et ne rentra en France qu'en 1814. Mais la Restauration, obligée à certains ménagements, l'ayant accueilli froidement, il retourna à Londres.

Louis XVIII ayant demandé la démission de tous les évêques réfugiés, M. de Béthisy fit une réponse dilatoire, se réservant « de juger par lui-même de l'utilité de cette démarche. »