Jean, Jacques, Augustin Rey de Saint-Géry

1771 - 1847

Informations générales
  • Né le 29 août 1771 à Toulouse ( - Généralité de Toulouse France)
  • Décédé le 13 septembre 1847 à Rabastens (Tarn - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Tarn
Groupe
Majorité
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1820 au 24 décembre 1823
Département
Tarn
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 6 mars 1824 au 5 novembre 1827
Département
Tarn
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 3 juillet 1830 au 13 août 1830
Département
Tarn
Groupe
Majorité conservatrice

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1816, de 1820 à 1827 et en 1830, né à Toulouse (Généralité de Toulouse) le 29 août 1771, « de messire Clément Jean Augustin de Rey de St-Géry, conseiller en Parlement, marquis de Milhars, seigneur de St-Géry et autres places, et de dame Mary O'Kelly » mort à Rabastens (Tarn) le 13 septembre 1847, il émigra en 1792, rentra en France sous le Directoire, et, jusqu'à l'Empire, s'occupa d'agriculture.

L'empereur le fit conseiller général, maire de Castres, chevalier de la Légion d'honneur et conseiller d'Etat. Il n'en salua pas moins avec joie le retour des Bourbons, et fut élu, le 22 août 1815, député du grand collège du Tarn, par 95 voix (179 votants, 245 inscrits). Il siégea dans la majorité de la Chambre introuvable, appuya Roux de Laborie en faveur de l'amélioration du sort du clergé, et prit part à la discussion du budget.

Réélu, le 13 novembre 1820, par 98 voix (166 votants, 247 inscrits), et, le 6 mars 1824, par 93 voix (163 votants, 249 inscrits), il continua de siéger dans la majorité ministérielle, et échoua, le 24 novembre 1827, avec 67 voix, sur 225 votants ; mais il regagna son siège, le 3 juillet 1830, par 150 voix (256 votants, 288 inscrits). Hostile au gouvernement de juillet, il donna sa démission dans les termes suivants :

« Paris, ler août 1830.
« Monsieur le président, lorsque les électeurs du département du Tarn m'ont honoré de leur choix, ils étaient, ainsi que moi, loin de prévoir la situation actuelle de la Chambre des députés, les objets de ses délibérations, ni les actes qui en ont été la suite. Ma conscience ne me permettant ni d'y coopérer, ni de prêter un nouveau serment, je ne crois pas devoir différer davantage à lui déclarer que je renonce formellement à mon admission au nombre de ses membres, « J'ai l'honneur, etc.
« REY DE SAINT-GÉRY »
M. Rey de Saint Géry ne reparut plus sur la scène politique.

Date de mise à jour: mars 2015