Pierre, Laurent, Barthélemy, François, Charles de Saint-Cricq
1772 - 1854
- Informations générales
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- Né le 24 août 1772 à Orthez ( - Généralité d'Auch France)
- Décédé le 25 février 1854 à Pau (Basses-Pyrénées - France)
1772 - 1854
Député de 1815 à 1822 et de 1824 à 1833, ministre et pair de France, né à Orthez (Généralité d'Auch) le 24 août 1772, mort à Pau (Basses-Pyrénées) le 25 février 1854, « fils de noble Jean-Paul-Louis de Saint-Cricq, chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis, gouverneur pour le roi des châteaux de Minerve et de Puisserguier en Languedoc, et de dame Marie-Laurence-Josèphe-Raphaëlle-Pétronille de Mazanedo », il vécut dans la retraite jusqu'à l'avènement de Napoléon.
Entré dans les douanes sous le premier Empire, il parvint rapidement au rang de chef de division de cette administration, puis fut nommé, par la protection de M. Decazes, conseiller d’Etat et directeur général des douanes (1815).
Elu, le 22 août 1815, député du grand collège de Seine-et-Marne, par 95 voix (179 votants, 262 inscrits), il fit partie de la majorité de la Chambre introuvable, et soutint, comme commissaire du roi, la discussion d'une loi de finances.
Il obtint sa réélection, le 4 octobre 1816, par 111 voix (163 votants, 237 inscrits), puis le 20 octobre 1818, par 474 voix (860 votants, 1,381 inscrits), opina avec le centre et prit fréquemment la parole : sur le budget, sur la presse, sur le recrutement, sur les douanes, sur la contrebande, sur les élections.
Un biographe du temps a remarqué que M. de Saint-Cricq, outre son traitement fixe, toucha en 1815, 1816 et 1817, des gratifications montant à 170,000 fr.
Partisan des lois d'exception et du nouveau système électoral, il défendit en 1820 le ministère Decazes, appuya le rétablissement de la censure, et fut réélu, le 13 novembre 1820, député des Basses-Pyrénées (grand collège) par 43 voix (79 votants, 111 inscrits) ; la Chambre, toutefois, annula cette dernière élection, le 22 décembre suivant. Les Basses-Pyrénées devaient lui rendre son siège, le 6 mars 1824, par 78 voix (90 votants, 111 inscrits), et le 17 novembre 1827, par 238 voix (303 votants, 366 inscrits).
Appelé, le 4 janvier 1828, par le gouvernement de Charles X, à prendre, dans le cabinet Martignac, le portefeuille de l'Agriculture et du Commerce, il l'occupa jusqu'au 8 août 1829, ne s'associa pas à la politique du ministère Polignac, et, réélu député, le 19 juillet 1830, par 241 voix (301 votants), adhéra à la monarchie de Louis-Philippe, qu'il soutint de ses votes à la Chambre jusqu'en 1833, ayant encore obtenu le renouvellement de son mandat le 5 juillet 1831, dans le 5e collège des Basses-Pyrénées (Orthez), par 88 voix (122 votants, 172 inscrits), contre 26 à M. Jacques Laffitte.
Le 27 janvier 1833, M. de Saint-Cricq fut promu à la dignité de pair. La révolution de 1848 le rendit à la vie privée. Commandeur de la Légion d'honneur et comte du 10 avril 1814; Grand Officier le 22 mai 1825.
Date de mise à jour: janvier 2014