Jean, Félix du Marhallach
1772 - 1858
- Informations générales
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- Né le 28 décembre 1772 à Ploneour ( - Généralité de Bretagne sud France)
- Décédé le 9 octobre 1858 à Quimper (Finistère - France)
1772 - 1858
Député de 1815 à 1818 et de 1827 à 1830, né à Plonéour (Généralité de Bretagne sud) le 28 décembre 1772, mort à Quimper (Finistère) le 9 octobre 1858, « fils de Jacques-Charles du Marhallach, chef de ses noms et armes, chevalier, seigneur de Tréonron, Kerraoul, Lauvern, etc., et de dame Jeanne-Françoise Euzenou de Kersalaun », il était officier d'artillerie au moment de la Révolution.
Il émigra en 1790, et servit quelque temps dans l'armée de Condé, puis rentra en France sous l'Empire, et devint maire de Ploumelin et membre du conseil général du Finistère, qu'il présida pendant plusieurs années sous la Restauration.
Chevalier de Saint-Louis et chevalier de la Légion d'honneur au retour des Bourbons, conseiller de préfecture à Quimper le 27 décembre 1814, il fut élu député du collège de département du Finistère, le 22 août 1815, par 93 voix (172 votants, 244 inscrits); il siégea dans la majorité de la Chambre introuvable, et fut réélu, le 4 octobre 1816, par 82 voix (157 votants, 232 inscrits). Il ne se présenta pas en 1822, et revint à la Chambre aux élections du 17 novembre 1827, comme député du 4e arrondissement électoral du Finistère (Quimper), élu par 111 voix (173 votants, 195 inscrits), contre 60 voix à M. de Mauduit. En 1828, il refusa une préfecture que lui offrait le ministère Martignac, et il soutint le cabinet Polignac contre les 221.
Réélu, le 23 juin 1830, par 100 voix (176 votants, 194 inscrits) contre 75 à M. Bastard de Kerguifinnec, il donna sa démission, à la Révolution de juillet, par la lettre suivante: Paris, 18 août 1830.
« Monsieur le Président,
« Elu député sous l'empire de la Charte constitutionnelle, convaincu que mes concitoyens n'avaient ni la volonté ni le droit de me conférer d'autres pouvoirs que ceux qui m'étaient accordés par cette Charte, je regarde comme un devoir imposé par ma conscience de donner ma démission.
« J'ai l'honneur, etc.
« Du MARHALLACH,
« député du Finistère. »
Il revint en Bretagne, et ne se mêla plus à la vie politique.
Date de mise à jour: avril 2015