Antoine, Joseph, Casimir de Mirandol
1759 -
- Informations générales
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- Né le 21 décembre 1759 à La Chapelle Péchaud ( - Généralité de Bordeaux France)
1759 -
Député de 1815 à 1817 et de 1820 à 1831, né à la Chapelle (Généralité de Bordeaux) le 21 décembre 1759, mort à une date inconnue, fils de Jean-Joseph de Mirandol et de Marie-Louise de Cadrieu, il était, avant la Révolution, officier au régiment de cavalerie Royal-Picardie.
Il émigra en 1792, fit campagne, l'année suivante, dans le corps des gentilshommes d'Auvergne, et devint capitaine de dragons en 1794. Après le licenciement de 1795, il alla en Angleterre, rentra en France après le 18 brumaire, et vécut fort retiré pendant toute la durée de l'Empire.
À la seconde Restauration, chevalier de Saint-Louis et conseiller général de son département, il fut successivement élu député du grand collège de la Dordogne :
- le 22 août 1815, par 115 voix (201 votants, 274 inscrits) ;
- le 4 octobre 1816, par 102 voix (177 votants, 272 inscrits) ;
- le 13 novembre 1820, par 184 voix (259 votants, 346 inscrits) ;
- le 16 mai 1822, par 170 voix (181 votants, 339 inscrits) ;
- le 6 mars 1824, par 124 voix (204 votants, 323 inscrits) ;
- le 24 novembre 1827, par 105 voix (201 votants, 309 inscrits) ;
- le 3 juillet 1830, par 122 voix 219 votants, 298 inscrits).
Huit jours auparavant, le 23 juin, il avait échoué dans le 4e arrondissement électoral de la Dordogne (Sarlat), avec 59 voix contre 94 à l'élu, M. Jules Bessières, député sortant.
M. de Mirandol siégea presque toujours au côté droit.
En 1816, il exprima le regret qu'on eût supprimé la commission chargée d'examiner la conduite des officiers pendant les Cent-Jours. Il parla aussi en faveur de l'ordre de Malte, lors de la discussion sur l'aliénabilité des forêts et des bois appartenant encore à cet ordre ; il protesta aussi contre la diminution d'effectif de la gendarmerie et de la garde royale.
À partir de 1820, il parut fort peu à la tribune, mais ne cessa pas d'appuyer de ses votes les différents ministères.
Après la révolution de 1830, il fit adhésion au gouvernement nouveau dans les termes suivants :
« 15 septembre 1830.
« Monsieur le Président,
« Quoique je partage entièrement l'opinion et les sentiments de nos honorables amis qui ont cru devoir donner leur démission, je cède néanmoins aux motifs exprimés par plusieurs autres, et par un noble duc dans la séance de la Chambre des pairs du 23 août dernier.
« Je jure fidélité au roi des Français et obéissance à la charte constitutionnelle et aux lois du royaume.
« Je me rendrai dans le sein de la Chambre aussitôt que j'aurai terminé des affaires importantes.
« Comte de MIRANDOL. »
Il quitta la vie politique aux élections générales de 1831.
Date de mise à jour: avril 2015