Louis Bernard-Saint-Affrique
1745 - 1799
- Informations générales
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- Né le 1er juillet 1745 à Valleraugue ( - Généralité de Montpellier - France)
- Décédé le 22 janvier 1799 à Saint-affrique (Aveyron - France)
1745 - 1799
Membre de la Convention et député au Conseil des Anciens, né à Valleraugue (Généralité de Montpellier, France) en 1745, mort à Saint-Affrique (Aveyron) le 22 janvier 1799, il était ministre protestant à Saint-Affrique, d'où son nom, et se montra partisan d'une révolution favorable à la liberté de ses croyances.
Elu député à la Convention par le département de l'Aveyron, le 7 novembre 1792, avec 321 voix sur 513 votants, il siégea parmi les modérés, et, dans le procès de Louis XVI, répondit au 3e appel nominal : « Je demande que Louis soit enfermé dans un lieu sûr pendant la durée de la guerre, pour être banni ensuite. »
Il fit partie d'un grand nombre de commissions, fut chargé en frimaire an III avec Louis, du Bas-Rhin, d'une mission d'inspection des dépôts de remonte, et mit parfois son inépuisable bienveillance au service de causes singulières : le 8 ventôse an III, le fameux marquis de Sade, ruiné, s'adressa à lui pour « obtenir une place quelconque ; on ne doit pas douter, écrivait-il, que les effets de ma reconnaissance ne raniment alors dans mon coeur le foyer de toutes les vertus qui caractérisent un républicain. » Bernard de Saint-Affrique apostilla bravement la lettre en ces termes : « J'appuie avec une entière confiance la réclamation du citoyen Sade », et le « citoyen Sade » fut nommé secrétaire de la section de la place Vendôme.
Le 23 vendémiaire an IV, Bernard fut élu député de l'Aveyron au Conseil des Anciens par 165 voix sur 296 votants, et devint secrétaire (ventôse an IV), puis président de cette assemblée (messidor an V).
Sorti du Conseil le 1er prairial an VI, il se retira à Saint-Affrique où il mourut l'année suivante.
Date de mise à jour: novembre 2017