Emile, Ulysse Canda
1884 - 1942
- Informations générales
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- Né le 16 juin 1884 à Lillers (Pas-de-Calais - France)
- Décédé le 18 janvier 1942 à Paris (Seine - France)
1884 - 1942
Né le 16 juin 1884 à Lillers (Pas-de-Calais), mort le 18 janvier 1942 à Paris.
Député du Pas-de-Calais de 1932 à 1936.
Médecin-vétérinaire établi à Lillers, sa ville natale, Emile Canda fit toute la campagne de 1914-1918 en qualité de vétérinaire-major et sa brillante conduite lui valut d'être décoré de la Croix de guerre.
Rendu à la vie civile, il fut attiré par la politique et se fit élire conseiller d'arrondissement du canton de Lillers.
Aux élections générales législatives des 1er et 8 mai 1932, il fut désigné par le Congrès intercantonal de la première circonscription de Béthune comme candidat d'union républicaine. Il fut élu au deuxième tour de scrutin, par 9.182 voix contre 8.982 à M. Tellier, sur 19.036 votants. Se recommandant des Gouvernements Poincaré, Laval et Tardieu, dont il soutenait la politique, il se fit inscrire au groupe des républicains de gauche. Siégeant à la Commission des comptes définitifs et des économies, à celle des mines et de la force motrice et à celle de l'hygiène, il déposa un nombre considérable de propositions de loi et de résolution concernant notamment : le relèvement des crédits affectés à la distribution des primes d'encouragement à la culture du lin (1934) ; la réforme du régime actuel de la distribution de l'électricité (1934) ; l'exécution immédiate de tous les projets d'électrification et d'adduction d'eau dans les campagnes, restés en souffrance jusqu'à ce jour, faute de crédits (1934) ; l'achèvement du programme de construction d'habitations à bon marché et de logements à loyer-moyen prévu par la loi du 13 juillet 1928 (1934) ; le régime actuel des sociétés à filiales dans l'intérêt de l'épargne et dans celui des finances publiques (1934) ; la modification du décret-loi du 19 juillet 1934 en ce qui concerne la taxe unique sur la bière et le rétablissement de l'égalité fiscale entre les trois boissons hygiéniques : vin, cidre et bière (1934) ; l'abaissement de 10 % du taux de la taxe sur les spectacles de combats de coqs et leur exonération lorsqu'ils sont donnés au profit de certaines œuvres sociales et de bienfaisance (1934); la modification du régime d'admission temporaire accordé- actuellement aux amidonneries qui travaillent le maïs étrangers (1934) ; la suppression de la taxation du pain (1934) ; l'admission de la batellerie fluviale au bénéfice des lois sociales dont elle est jusqu'à ce jour exclue, notamment en ce qui concerne les secours de chômage (1935) ; la modification des conditions actuelles de perception des taxes sur le matériel professionnel et sur la main-d'œuvre dans l'industrie, l'artisanat et le commerce (1935) ; l'aide à apporter aux petits artisans sans travail, en les faisant bénéficier des secours prévus pour le chômage ou pour tout autre moyen (1935) ; la baisse du prix des engrais par le retour au marché libre, dans le but d'alléger les charges qui pèsent sur l'agriculture (1935) ; la réduction du prix des baux à ferme (1935) ; l'abaissement du prix du courant électrique à la consommation, réellement en rapport avec les prix de revient, et la diminution des charges qui écrasent les usagers (1935) ; la suppression de l'admission temporaire des céréales dans notre pays (1935); la suppression, pour les élections législatives, du scrutin d'arrondissement et son remplacement par un mode de scrutin plus conforme aux aspirations du pays (1935) ; la défense de nos régions minières, en partie ruinées par la crise, contre la concurrence étrangère (1936); l'allocation de primes pour l'allaitement maternel (1936).
Par contre, il n'aborda jamais la tribune. Il ne se représenta pas aux élections générales des 26 avril et 3 mai 1936 et reprit l'exercice de son art vétérinaire à Lillers.
Il mourut prématurément au cours d'un séjour à Paris, le 18 janvier 1942, à peine âgé de 58 ans.
Né le 16 juin 1884 à Lillers (Pas-de-Calais)
Décédé le 18 janvier 1942 à Paris
Député du Pas-de-Calais de 1932 à 1936
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome III, p. 859, 860)
Emile Canda meurt prématurément au cours d'un séjour à Paris, à l'âge de 57 ans.