Jacques Arpin

1762 - 1832

Informations générales
  • Né le 30 novembre 1762 à Montvalezan-sur-Séez ( - Duché de Savoie - Royaume de Sardaigne)
  • Décédé le 27 octobre 1832 à Roupy (Aisne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 8 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Aisne
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à la Chambre des Cent-Jours, né à Montvalezan-sur-Séez (Duché de Savoie, Royaume de Sardaigne), le 30 novembre 1762, mort à Roupy (Aisne), le 27 octobre 1832, il était manufacturier à Saint-Quentin, quand les électeurs du collège du département de l'Aisne (64 sur 117 votants, 280 inscrits), l'appelèrent à la Chambre des représentants, dite des Cent-Jours, le 8 mai 1815. Il y prit la parole, dans la dernière séance du 7 Juillet 1815, sur la question de la pairie, et combattit très vivement le principe de l'hérédité, qui fut d'ailleurs adopté, ce même jour, par la Chambre, au milieu d'une agitation des plus vives.
« Depuis vingt-cinq ans, dit-il, la France lutte contre les préjugés qui, semblables à une hydre, se reproduisent à chaque nouvelle constitution, malgré les efforts de la sagesse et de la nation. »
Il reprocha au projet de constitution de proposer l'établissement d'une « aristocratie semblable à celle de Berne et mille fois plus intolérable que celle de la noblesse ». Il s'écria : « Quoi! la nation française, pour prix de ses sacrifices, verrait consacrer par une oeuvre constitutionnelle l'exclusion de son immense majorité du droit de siéger dans la Chambre des pairs? Est-ce pour asseoir dans les fauteuils de la pairie 100 ou 200 favoris de la Fortune, avides du pouvoir, que tant de sang a coulé et va couler encore? Non! cette idée révoltante ne peut fructifier dans une cour vraiment française et imbue d'idées libérales. »
Très opposé au gouvernement de Louis XVIII restauré, pour la seconde fois, le lendemain même du jour où Arpin s'exprimait en ces termes, l'ancien représentant, de retour dans son département, vécut jusqu'à sa mort loin des affaires publiques.

Date de mise à jour: septembre 2014