Achille, Pierre, Félix Vigier

1801 - 1868

Informations générales
  • Né le 8 juin 1801 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 17 janvier 1868 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 1er octobre 1831 au 25 mai 1834
Département
Morbihan
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Morbihan
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Morbihan
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Morbihan
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Morbihan
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1831 à 1847, et pair de France, né à Paris le 8 juin 1801, mort à Paris le 17 janvier 1868, « fils d'Anne-Marguerite-Louise Félix, rentière, demeurant à Paris, quai d'Orsay, division de la Fontaine de Grenelle, non mariée », il fut autorisé, par ordonnance du roi du 23 septembre 1818 d'après un jugement du tribunal civil de la Seine, à ajouter le nom de Vigier à ceux de Achille-Pierre Félix.

Propriétaire et conseiller général, il fut successivement élu député du 1er collège du Morbihan (Vannes intra-muros), le 1er octobre 1831, en remplacement de M. Thomas-Ducordic, qui avait opté pour le 2e collège, par 57 voix (101 votants, 157 inscrits), contre 35 à M. de la Bourdonnaye ; le 21 juin 1834, par 83 voix (121 votants, 163 inscrits), contre 33 à M. Pitel ; le 4 novembre 1837, par 105 voix (138 votants, 184 inscrits); le 2 mars 1839, par 84 voix (157 votants); le 9 juillet 1842, par 111 voix (172 votants, 201 inscrits), contre 60 à M. Pitel.

Il siégea constamment parmi les ministériels les plus dévoués, reçut les ministres à son château de Grandvaux, et vota pour les lois de septembre et de disjonction, pour le ministère Molé, pour la dotation du duc de Nemours, contre l'adjonction des capacités, pour l'indemnité Pritchard, contre la proposition Remusat. Nommé pair de France le 21 juillet 1846, il rentra dans la vie privée à la révolution de 1848.