François, Gilbert, Jacques Lefebvre
1773 - 1856
Député de 1827 à 1846, né à Riom (Généralité de Riom, France) le 1er mars 1773 « fils légitime de Me Jean Pierre Lefebvre procureur en la sénéchaussée d'Auvergne et siège présidial de cette ville et de Delle Magdelaine Buisson », mort à Paris (Seine) le 9 mai 1856, il était banquier, régent de la Banque de France et président de la chambre de commerce de la Seine, lorsqu'il fut élu, le 24 novembre 1827, député du collège de département de la Seine, par 1 508 voix (1 940 votants, 2 195 inscrits).
Il soutint le ministère Martignac, puis passa dans l'opposition constitutionnelle, et signa l'Adresse des 221. Réélu, le 19 juillet 1830, par 1 684 voix (2 158 votants), il ne se montra pas d'abord favorable à la révolution de juillet, mais il se résigna vite au fait accompli et se rallia aux conservateurs ministériels.
Candidat agréable à la cour, il fut successivement réélu député :
- le 3 octobre 1831, dans le IIe arrondissement de Paris, en remplacement de M. J. Laffitte qui avait opté pour Bayonne, par 795 voix (1 345 votants) ;
- le 21 juin 1834, par 920 voix (1 639 votants, 2 203 inscrits), contre 702 à M. J. Laffitte ;
- le 4 novembre 1837, par 1 106 voix (2 207 votants, 2 547 inscrits), contre 1 095 à M. J. Laffitte ;
- le 2 mars 1839, par 1 174 voix (2 314 votants), contre 1 126 à M. J. Laffitte ;
- le 9 juillet 1842, par 1 196 voix (2 380 votants, 2 873 inscrits), contre 501 à M. Delangle.
Il traita particulièrement à la Chambre les questions financières, parla sur les douanes (1835), fut rapporteur du budget des cultes (1836) et du budget des dépenses (1838), combattit le remboursement des rentes (1839), prononça des discours sur l'organisation des tribunaux de commerce, sur la prorogation du privilège de la Banque de France, sur les sucres, sur les chemins de fer, contre le droit de visite (1842), sur les patentes, sur les caisses d'épargne, fut rapporteur du projet sur la conversion des rentes et conclut contre la proposition (1846). Il vota :-
- pour la dotation du duc de Nemours,
- pour les fortifications de Paris,
- pour le recensement, pour l'indemnité Pritchard,
- contre les incompatibilités,
- contre l'adjonction des capacités.
Non réélu aux élections du 1er août 1846, avec 1 145 voix contre 1 221 à M. Berger, il ne rentra plus dans la vie politique ; il avait à plusieurs reprises refusé la pairie.
Fait chevalier de la Légion d'honneur le 29 octobre 1828, il avait été promu officier le 29 avril 1836.
Date de mise à jour : août 2013