Jean Ballet

1760 - 1832

Informations générales
  • Né le 30 août 1760 à Evaux ( - Généralité de Moulins - France)
  • Décédé le 30 avril 1832 à Limoges (Haute-Vienne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 3 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Creuse
Groupe
Majorité réformatrice
Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 15 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Creuse
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée législative de 1791 et représentant à la Chambre des Cent Jours, né à Evaux (Généralité de Moulins, France), le 30 août 1760, de François Ballet, maître cordonnier et de Marie Tripié, mort à Limoges (Haute-Vienne), le 30 avril 1832, il était avocat à Evaux en 1789, y devint juge au tribunal en 1791, et fut élu député de la Creuse à l'Assemblée législative, le 3 septembre 1791, par 163 voix sur 283 votants.

Il y fut nommé membre et rapporteur du Comité des finances, lut à la tribune, le 2 avril 1792, un rapport sur la caisse de l'extraordinaire, demanda que la circulation des assignats fût élevée à 1,650 millions, et obtint le remboursement de l'emprunt de 1782. Après la journée du 10 août, il fit décréter que les premières pages du Livre rouge seraient envoyées aux 83 départements, comme preuves des dilapidations de la couronne.

Non réélu à la Convention, il rentra au barreau, et fut nommé, le 8 floréal an VIII, commissaire près le tribunal de Chambon.

Son adhésion à l'empire lui valut, le 25 floréal an XII, la croix de la Légion d'honneur, le 24 février 1809, le titre de chevalier de l'Empire, et le 1er juin 1811, le poste d'avocat général à la Cour impériale de Limoges.

Envoyé par le département de la Creuse, en juin 1815, à la Chambre des Cent Jours, Ballet se montra très prudent sur les questions d'impôts, et demanda que la discussion du budget fût précédée de l'examen sérieux, par la Chambre, du travail des bureaux. A la séance du 6 juillet, Paris étant déjà occupé par les alliés, il fit adopter à l'unanimité la motion de ne point élever de statue à aucun monarque vivant.

Date de mise à jour: janvier 2019