Jean Calmon
1774 - 1857
- Informations générales
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- Né le 18 juillet 1774 à Carlucet ( - Généralité de Montauban - France)
- Décédé le 13 mars 1857 à Paris (Seine - France)
1774 - 1857
Fils de Guillaume Calmon qui avait été député à l'Assemblée législative, député de 1820 à 1823, puis de 1828 à 1848, né à Carlucet (Généralité de Montauban, France), le 18 juillet 1774, mort à Paris (Seine), le 13 mars 1857, il fit de bonnes études et débuta modestement, au sortir du collège, dans un emploi subalterne de l'atelier de la fabrication des assignats. Puis il fut attaché au ministère de la Guerre. La loi militaire l'obligea à se rendre pendant un an aux armées où ses jeunes camarades lui conférèrent le titre de lieutenant.
En l'an VI, il entra dans l'administration de l'enregistrement et des domaines; son activité et ses talents le firent parvenir bientôt au rang d'inspecteur général. Désigné pour organiser les services administratifs à Corfou (îles Ioniennes), il accompagna en Westphalie le baron Louis, et eut à procéder à la liquidation de la dette publique de l'ancien évêché de Munster et à la vente des biens du clergé et des couvents convertis en biens nationaux.
Calmon resta en fonctions sous le gouvernement de la Restauration, qui l'appela au Conseil d'Etat et à la direction générale de l'enregistrement. C'est à lui que sont dus la plupart des règlements encore en vigueur dans cette administration, et l'établissement des concours pour l'admission à tous les emplois depuis celui de surnuméraire.
Elu député par le collège de département du Lot, le 13 novembre 1820, il siégea au centre gauche, et vota avec les royalistes constitutionnels. Il ne fut pas réélu en 1824; mais il redevint député du 2e arrondissement électoral du Lot (Puy-l'Evêque), le 8 avril 1828, en remplacement de M. de Folmont, démissionnaire, et reprit sa place parmi les partisans de la monarchie constitutionnelle. La chute du ministère Martignac, qu'il avait activement soutenu, lui fit perdre la direction générale des domaines; elle lui fut rendue après la révolution de Juillet.
Réélu, le 23 juin 1830, dans l'arrondissement de Cahors, puis le 5 juillet 1831, dans le 4e collège du Lot (Gourdon), Calmon compta parmi les députés qui virent dans la royauté de Louis-Philippe la réalisation de leurs espérances politiques. Il fut, à plusieurs reprises, vice-président de la Chambre des députés, où la circonscription de Gourdon le renomma successivement :
- le 21 juin 1834, par 114 voix sur 115 votants et 173 inscrits ;
- les 4 novembre 1837, 2 mars 1839, 9 juillet 1842, toujours sans concurrent ;
- enfin le 1er août 1846, par 166 voix sur 181 votants et 246 inscrits, contre 15 seulement à M. de Saint-Priest, conservateur.
Calmon n'hésita pas, cependant, après avoir approuvé, pendant les premières années du règne, le système du « juste milieu, » à refuser son suffrage aux lois de septembre, au projet de loi de disjonction, etc. Il fut dès lors de ceux qui formèrent le noyau de ce qu'on a appelé le tiers-parti, et s'unit à la coalition contre le ministère Molé.
Le 6 mai 1840, il fut promu grand officier de la Légion d'honneur.
À la révolution de 1848, il résigna ses fonctions administratives, et ne prit plus, jusqu'à sa mort, aucune part à la vie politique.
Date de mise à jour: mai 2015