Jean-Baptiste Leroy de Flagis
1735 -
- Informations générales
-
- Né le 26 octobre 1735 à Paris ( - Généralité de Paris - France)
- Décédé à une date inconnue à Rouen France)
1735 -
Député en 1791, né à Paris (Généralité de Paris, France) le 26 octobre 1735 mort à Rouen (Seine-Inférieure) à une date inconnue, il était président de la commune de Puylaurens (Tarn), lorsqu'il fut élu, le 30 août 1791, député du Tarn à l'Assemblée législative, le 7e sur 11, « à la pluralité des voix ».
À la séance du 4 juin 1792, Chabot le dénonça comme ayant signé, avec ses collègues du même département, un libelle de nature à « avilir » l'Assemblée et à la faire regarder « comme ennemie du pouvoir exécutif, c'est-à-dire de la Constitution ». Ce factum avait excité, disait Chabot, l'indignation des citoyens de Rabastens, de Vabre, de Sénégas et de Castres.
Le même député revint à la charge contre Leroy de Flagis, à la séance du 10 août suivant, pour lui reprocher d'être l'auteur d'un autre pamphlet, imprimé dans l'Ami des Patriotes, et intitulé : De la nature et des bornes du pouvoir législatif, lequel contenait, entre autres, la phrase suivante : « Qu'est-ce que ce serait en France que l'Assemblée nationale s'emparant de tous les pouvoirs, introduisant l'anarchie dans les municipalités, interceptant le cours de la justice, entreprenant tout sans oser pourvoir à rien! » L'Assemblée décréta que Leroy de Flagis serait mandé sur-le-champ et sommé de déclarer s'il était l'auteur de l'écrit incriminé. Peu de temps après, Leroy de Flagis écrivit à l'Assemblée pour reconnaître l'erreur dans laquelle il était tombé. « La trahison du pouvoir exécutif étant prouvée », il disait applaudir aux mesures prises par l'Assemblée nationale, et être prêt à combattre les tyrans. Il terminait en « désavouant en entier l'écrit qu'il avait publié ». Il disparut de la scène politique après la session.