François-Xavier Llucia

1752 - 1794

Informations générales
  • Né le 2 décembre 1752 à Perpignan ( - Généralité de Perpignan France)
  • Décédé le 25 mai 1794 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 30 août 1791 au 20 septembre 1792
Département
Pyrénées-Orientales
Groupe
Majorité réformatrice

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, né à Perpignan (Généralité de Perpignan) le 2 décembre 1752, mort à Paris (Département de Paris) le 25 mai 1794, fils d'Assiscle de Llucia citoyen noble de Perpignan, ou « bourgeois honoré », anobli en 1750, et de Thérèse Tabariès, il fut procureur-syndic du tiers-état à l'assemblée provinciale du Roussillon.

Comme on l'attaquait à propos de ces fonctions de représentant du tiers, il répondit que, « fils d'un père nouvellement anobli, toute gloriole sur ce point eût été de sa part pour le moins ridicule », et se déclara fier d'un titre qu'il devait au suffrage de ses concitoyens.

Partisan modéré de la Révolution, Llucia fut élu, le 28 mai 1790, procureur général-syndic du département des Pyrénées-Orientales, puis, le 30 août 1791, député de ce département à l'Assemblée législative, le 1er sur 5, « à la pluralité des voix ». Comme procureur-syndic, il prit diverses mesures contre le clergé réfractaire à la Constitution civile; à l'assemblée, il siégea parmi les réformateurs, et se lia avec les principaux Girondins.

Revenu en Roussillon, il fut nommé maire de Perpignan à la place de Guiter qui venait d'être élu à la Convention nationale. Son attitude à l'égard de l'Espagne, qui préparait son armée d'invasion, fut à la hauteur des circonstances. Les lettres qu'il écrivit en 1793 au ministre de la Marine, et à Lacuée, pour les éclairer sur la situation et pour réclamer des secours, témoignent de sa clairvoyance. Son rôle personnel fut des plus actifs et il contribua puissamment à la résistance. Llucia mourut à Paris en 1794.