Georges Desgraves
1751 - 1834
- Informations générales
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- Né le 3 novembre 1751 à Saint-Georges-d'Oleron ( - Généralité de La Rochelle France)
- Décédé le 2 mars 1834 à Paris (Seine - France)
1751 - 1834
Membre de la Convention, député aux Anciens, puis de 1809 à 1815, et représentant aux Cent-jours, né à Saint Georges d'Oléron (Généralité de La Rochelle), le 3 novembre 1751, mort à Paris (Seine) le 2 mars 1834, il était négociant à Saint-Pierre-d'Oléron.
Elu dans la Charente-Inférieure, député suppléant à l'Assemblée législative de 1791, il ne fut pas appelé à y siéger, et fut de nouveau, le 8 septembre 1792, élu 2e suppléant à la Convention, par 432 voix sur 516 votants; il fut admis à siéger, le 5 floréal an III, par voie de tirage au sort. Dans la séance du 3 fructidor an III, il fit un long discours sur les moyens de terminer la révolution, et conclut en demandant « que le peuple seul fasse le choix de ses représentants, avec la faculté d'élire au Corps législatif les membres de la Convention nationale. » Cette proposition excita quelques murmures et ne fut pas adoptée.
Le 23 vendémiaire an IV, il fut élu député de la Charente-inférieure au Conseil des Anciens, par 184 voix sur 307 votants; il devint secrétaire de l'Assemblée (2 thermidor an IV) et déposa (18 ventôse an V) un rapport important sur la contrainte par corps. Son dévouement au premier consul et à l'Empereur fut soutenu par l'espoir et peut être par la promesse d'entrer au Corps législatif; dans une lettre du 28 brumaire an XII, il se plaignit à Lemercier « de lui avoir fait croire qu'il serait agréé comme candidat, quand, sur les instances de M. Regnault de St-Jean-d'Angely, on a désigné Ratier, Duret, Demissy et Augier. »
Il n'entra au Corps législatif comme député de la Charente-inférieure, que le 2 mai 1809, par le choix du Sénat conservateur. Il y siégea jusqu'à la fin de la législature (1815), et fut élu, le 10 mai de la même année, représentant de l'arrondissement de Marennes à la Chambre des Cent-jours, par 26 voix sur 48 votants, contre 22 voix à M. de Corrençon. Il ne fit pas partie d'autres assemblées.
Il figura dans la députation qui présenta à Louis XVIII, le 1er février 1819, la demande de rétablissement de la préfecture à Saintes.
Date de mise à jour: avril 2018