Joseph, Nicolas Pierret
1758 - 1825
- Informations générales
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- Né le 15 mars 1758 à Vallentigny ( - Généralité de Châlons-en-Champagne - France)
- Décédé le 19 février 1825 à Brienne-le-Château (Aube - France)
1758 - 1825
Membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents, né à Vallentigny (Généralité de Châlons-en-Champagne, France) le 15 mars 1758, « de Maître Jacques Pieret greffier en chef du grenier à sel de Monmorency, juge de Boulencourt, Juzanvigny et autres lieux , et d'Anne Marguerite Le Sure », mort à Brienne-le-Château (Aube) le 19 février 1825, il exerça la profession de notaire, devint (1791) administrateur du district de Bar-sur-Aube, et fut élu, le 6 septembre 1792, député de l'Aube à la Convention, le 6e sur 9, « à la pluralité des voix ».
Dans le procès du roi, il vota avec la droite, « pour la réclusion pendant la guerre et la déportation à la paix. » Puis, il se fit oublier jusqu'au 9 thermidor.
Après la chute des Jacobins, Pierret prit une part active aux mesures de réaction et fut chargé d'une mission dans la Haute-Loire, mission dont il rendit compte à l'assemblée par plusieurs lettres insérées au Moniteur : « Citoyens collègues, écrivait-il en janvier 1795, des les premiers pas que j'ai faits dans le département de la Haute-Loire, j'ai aperçu l'empreinte du terrorisme, et plus j'avance, plus je reconnais, par les traces de ses cruels ravages, combien il était temps qu'on y fît entendre la voix de la justice avec tout l'appareil de la représentation nationale ; amendes arbitraires, pillages, vexations, dilapidations des biens nationaux, guillotine permanente, incendies, assassinats publics, tout a été commis par des forcenés se disant patriotes. Je me suis empressé, à mon arrivée, d'annoncer les principes régénérateurs du 9 thermidor, par une proclamation qui a été reçue avec la reconnaissance qui signale le passage de l'oppression à la liberté. »
De retour à l'assemblée, Pierret fit décréter l'arrestation de plusieurs députés de la Montagne, parla sur la défense de Le Bon, s'opposa au renvoi de Lacoste devant la commission militaire, appartint au comité de sûreté générale, demanda un rapport sur l'insurrection de prairial, et dénonça plusieurs de ses collègues comme complices de ces journées.
Réélu, le 21 vendémiaire an IV, député de l'Aube au Conseil des Cinq-Cents, par 205 voix (230 votants), il s'éleva contre l'aliénation des presbytères, continua d'opiner avec le parti contre-révolutionnaire, sortit du Conseil le 1er prairial an V, reprit un moment les fonctions de secrétaire général du département de l'Aube, puis fut élu (24 germinal an V) juge au tribunal de ce département, et conserva ces fonctions jusqu'en l'an VII.
Date de mise à jour: janvier 2020