François, Godefroy de Saincthorent

1766 - 1823

Informations générales
  • Né le 30 octobre 1766 à Boussac ( - Généralité de Bourges France)
  • Décédé le 16 juillet 1823 à Lavaufranche (Creuse - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 12 avril 1797 au 26 décembre 1799
Département
Creuse
Groupe
Majorité

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député aux Cinq-Cents, né à Boussac (Généralité de Bourges) le 30 octobre 1766, fils d'un procureur, mort à Lavaufranche (Creuse) le 16 juillet 1823, ancien écuyer, il fut élu, le 23 germinal an V, député de la Creuse au Conseil des Cinq-Cents, par 116 voix sur 135 votants.

À la séance du 25 fructidor an V, il présenta un projet relatif aux secours et indemnités à accorder aux citoyens qui ont eu à souffrir des ravages occasionnés par la guerre, la grêle, les incendies et l'épizootie (ajourné) ; il fit rejeter (19 vendémiaire an VI) la demande de Garnier et de Fréron d'être admis comme députés de la Guyane.

Elu secrétaire du Conseil (1er frimaire an VI), il dénonça (7 frimaire) le journal Le Défenseur de la vérité et des principes (n° 108), comme calomniant en masse le Conseil des Cinq-Cents : la dénonciation fut renvoyée au Directoire ; il contribua (8 pluviôse) à l'adoption des modifications à la loi du 9 fructidor an V sur les fermages et arrérages des domaines nationaux et des biens séquestrés ; il obtint (12 prairial) le renvoi au Directoire de la pétition de cent douze entrepreneurs, créanciers des hospices de Paris et, à la commission des secours publics, des vues sur les baux à longues années des biens invendus des hospices. Il déposa (27 brumaire an VII) une motion sur la contribution mobilière ; exposa (14 frimaire) son projet sur les contributions personnelle, mobilière et somptuaire de l'an VII ; réclama (18 nivôse) la peine de mort contre les individus convaincus d'avoir porté les armes, et demanda la réclusion pour les autres ; parla (12 thermidor) sur l'emprunt forcé de cent millions, appuya la formation d'un jury, et demanda que les bases de l'emprunt fussent conservées ; lut un rapport (16 vendémiaire an VIII) relatif à la répartition des contributions foncière, mobilière, somptuaire et personnelle de l'an VIII.

Son adhésion au coup d'Etat de brumaire le fit nommer, le 11 nivôse an VIII, préfet de l'Aveyron. Décoré de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII, il devint, le 20 septembre 1812, conseiller général de la Creuse.

Date de mise à jour : janvier 2014