Louis, Charles Sapey
1769 - 1857
- Informations générales
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- Né le 7 mars 1769 à Le Grand-Lemps ( - Généralité de Grenoble - France)
- Décédé le 5 mai 1857 à Paris (Seine - France)
1769 - 1857
Député au Corps législatif de l'an X à 1808, représentant aux Cent-Jours, député de 1819 à 1823, de 1828 à 1848 et sénateur du second Empire, né au Grand-Lemps (Généralité de Grenoble, France) le 7 mars 1769, mort à Paris (Seine) le 5 mai 1857, il sortit en l'an II de l'Ecole militaire et fut incorporé au 9e bataillon de l'Isère, qui devint, à l'armée d'Italie, la 12e demi-brigade d'infanterie légère.
Rentré dans ses foyers en l'an VI, il fut nommé directeur géneral des bâtiments de correspondance entre le continent et l'île de Corse.
Secrétaire particulier de Lucien Bonaparte au ministère de l'Intérieur en l'an VIII, secrétaire de légation de France en Espagne en l'an IX, il fut appelé (27 germinal an X), par le choix du Sénat conservateur, à représenter au Corps législatif le département de l'Isère. Il siégea jusqu'en 1808 et soutint de tout son pouvoir le gouvernement impérial, rendant les Cent-Jours.
M. Sapey fut élu représentant du grand collège de l'Isère (12 mai 1815) par 86 voix (108 votants).
La seconde Restauration l'avait rendu à la vie privée. Il reparut à la Chambre des députés le 11 septembre 1819, comme l'élu du même collège, avec 707 voix (1 019 votants, 1 293 inscrits), siégea dans l'opposition constitutionnelle et opina généralement avec les libéraux.
Sorti de la Chambre en 1823, il y rentra le 21 avril 1828, le 2e arrondissement de l'Isère (Tullins) lui ayant donné 110 voix sur 172 votants et 215 inscrits, contre 62 à M. Brenier de Montmorand, en remplacement d'Auguste Périer, qui venait d'opter pour une autre circonscription. M. Sapey combattit le ministère Polignac et vota l'Adresse des 221.
Réélu, le 23 juin 1830, par 132 voix (213 votants, 240 inscrits) contre 77 à M. d'Haussez, il adhéra à la monarchie de Louis-Philippe, qui le nomma (1833) conseiller maître à la Cour des comptes. À la Chambre, il soutint constamment la politique doctrinaire et conservatrice, et approuva les lois de dotation et d'apanage, ainsi que l'indemnité Pritchard.
Il avait obtenu successivement sa réélection :
- le 5 juillet 1831, dans le 7e collège du même département, par 124 voix (228 votants, 283 inscrits), contre 64 à M. Hipp. de Barral;
- le 16 mars 1833, à la suite de sa nomination au Conseil d'Etat;
- le 21 juin 1834, par 176 voix (205 votants, 304 inscrits) ;
- le 4 novembre 1837, par 209 voix (225 votants, 347 inscrits) le 2 mars 1839, par 234 voix (250 inscrits) ;
- le 9 juillet 1842, par 209 voix (292 votants, 357 inscrits), contre 77 à M. Plancher ;
- le 1er août 1846, par 273 voix (283 votants, 439 inscrits).
Sa carrière politique fut interrompue pour la révolution de 1848. Mais le gouvernement présidentiel de Louis-Napoléon Bonaparte l'appela, le 26 janvier 1852, à siéger dans le nouveau Sénat, où M. Sapey se montra, jusqu'à sa mort (1857), le défenseur zélé des institutions nouvelles.
Il avait été admis à la retraite, comme conseiller maître à la Cour des comptes, le 7 mai 1851.
Date de mise à jour: mai 2015