Joseph, Camille Chaley

1823 - 1890

Informations générales
  • Né le 29 septembre 1823 à Belley (Ain - France)
  • Décédé le 9 mars 1890 à Ceyzérieu (Ain - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Ain
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Ain
Groupe
Gauche républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1876 à 1881, né à Belley (Ain), le 29 septembre 1823, mort à Ceyzérieu (Ain) le 9 mars 1890, il était depuis longtemps propriétaire à Ceyzérieu, quand il fut révoqué de ses fonctions de maire républicain de cette commune par le gouvernement du 24 mai.

Membre et vice-président du Conseil général de l'Ain, il fut, aux élections du 20 février 1876, le candidat des républicains modérés de l'arrondissement de Belley, et fut élu par 12,945 voix (18,876 voyants, 23,330 inscrits), contre MM. Paul Cottin, conservateur, 4,456 voix, et Roselli-Mollet, républicain radical, 1,403. Une première fois déjà, M. Chaley s'était présenté à la députation : à l'élection complémentaire du 2 juillet 1871, motivée par la démission de M. Tendret et par l'option de Jules Favre pour le Rhône, il avait réuni 19,301 voix sur 60,215 votants.

Il fit partie de la gauche modérée, fut des 363, et obtint, le 14 octobre 1877, sa réélection par 15.322 voix (18.785 votants, 23,616 inscrits), contre 3,340 obtenues par M. Récamier, candidat officiel du maréchal. Dans la législature 1877-1881. M. Chaley s'associa pleinement à tous les votes de la majorité opportuniste :

- pour les invalidations,
- pour le ministère Dufaure,
- pour l'élection de M. Jules Grévy comme président de la République,
- contre l'amnistie plénière,
- pour l'invalidation de Blanqui,
- pour l'article 7 et pour l'application des lois existantes aux congrégations non autorisées,
- pour les lois nouvelles sur la presse, le droit de réunion, etc.

M. Chaley, candidat des opportunistes au renouvellement général du 21 août 1881, échoua avec 5,847 voix contre 11,052 accordées au candidat radical, son ancien concurrent, M. Roselli-Mollet.