Jules, Polydore Le Marois

1802 - 1870

Informations générales
  • Né le 15 décembre 1802 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 3 avril 1870 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Manche
Groupe
Tiers-parti
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Manche
Groupe
Tiers parti
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Manche
Groupe
Bonapartiste

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 26 janvier 1852 au 3 avril 1870

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1834 à 1839, représentant en 1849, sénateur du second Empire, né à Paris le 15 décembre 1802, mort à Paris le 3 avril 1870, fils de Jean Léonor François qui avait été député au Corps législatif, il entra, fort jeune encore, dans la carrière diplomatique comme secrétaire d'ambassade.

Propriétaire dans la Manche et conseiller général de ce département, il fut élu député du 4e collège (celui de Valognes), le 21 juin 1834, avec 199 voix (351 votants, 574 inscrits), contre 144 à M. Ernest Sivard de Beaulieu. M. J.-P. Le Marois prit place au centre gauche, et vota avec le tiers-parti.

Il obtint sa réélection, le 4 novembre 1837, avec 245 voix (449 votants, 628 inscrits), contre 200 à M. Alexis de Tocqueville, combattit le ministère Molé, puis échoua, le 2 mars 1839, avec 241 voix, contre 317 à M. de Tocqueville, élu.

Il se représenta sans plus de succès aux élections suivantes, et le 9 juillet 1842, réunit 177 voix contre 465 au député sortant, réélu, et, le 1er août 1846, 70 voix seulement, contre 409, au même concurrent, encore réélu.

Candidat d'une fraction du parti conservateur à l'Assemblée constituante, le 7 janvier 1849, en remplacement de M. Reibell, démissionnaire, il obtint 9 713 voix dans la Manche, contre 15 514 à M. Daru, qui l'emporta, 3 525 à M. Henry (de Cherbourg), 2 417 à M. Hipp. de Tocqueville et 1 650 à M. Dupetit-Thouars.

Il fut plus heureux le 13 mai suivant, aux élections pour la Législative, et fut élu représentant de la Manche, le 7e sur 13, par 68,310 voix (94,481 votants, 163,192 inscrits). Il appartint à la majorité, opina pour l'expédition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, etc., et soutint le gouvernement présidentiel et la politique personnelle de Louis-Napoléon Bonaparte.

Après le coup d'Etat, il fut nommé sénateur (26 janvier 1852). Il s'associa, dans la chambre haute, au rétablissement de l'Empire, puis à tous les votes du Sénat en faveur du régime nouveau.

Officier de la Légion d'honneur.