Augustin, Jean, Marie de Schonen
1782 - 1849
- Informations générales
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- Né le 12 février 1782 à Saint-Denis ( - Généralité de Paris - France)
- Décédé le 4 décembre 1849 à Paris (Seine - France)
1782 - 1849
Député de 1827 à 1837 et pair de France, né à Saint-Denis (Généralité de Paris, France) le 12 février 1782, mort à Paris (Seine) le 4 décembre 1849, « fils de messire Gaspard de Schonen, chevalier, major du 4e régiment de l'état-major de l'armée, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, et de Marie-Louise de Salis », il fit de brillantes études de droit et fut nommé en 1811 juge auditeur à la cour impériale de Paris.
Pendant les Cent-Jours il remplit les fonctions d'avocat général.
La seconde Restauration le fit redescendre au poste de substitut ; mais, en 1819, M. de Schonen, bien qu'ancien membre de la Vente suprême des Carbonari, fut promu conseiller à la cour royale, et, dans l'exercice de cette charge inamovible, fit preuve d'un libéralisme qui lui valut dans le parti constitutionnel une certaine popularité.
Elu, le 17 novembre 1827, député du 5e arrondissement de Paris, par 814 voix (933 votants), contre 73 à M. Péan de Saint-Gilles, il siégea dans les rangs de l'opposition, avec laquelle il combattit le ministère Polignac, et vota l'Adresse des 221.
Réélu, le 12 juillet 1830, par 913 voix (1,020 votants), contre 65 à M. Bonnet, il contribua de tous ses efforts au succès de la révolution : « Il n'est plus question, dit-il, lors de la réunion des protestataires dans les bureaux du National, il n'est plus question de discuter, mais d'agir ; il faut traduire en actes les principes que nous avons proclamés; nous devons opposer la violence à la violence, et repousser la force par la force. »
Membre de la commission municipale provisoire, il accompagna, avec deux autres commissaires, Charles X à Cherbourg, afin de surveiller son embarquement pour l'Angleterre.
M. de Schonen devint, à la même époque, membre du conseil municipal de Paris et colonel de la 9e légion de la garde nationale.
Désigné comme liquidateur de l'ancienne liste civile, il fut appelé par Louis-Philippe au poste de procureur général à la cour des comptes. Il remplit encore les fonctions de président de la commission de surveillance de la maison royale de Charenton, de membre du conseil d'administration de l'institution des jeunes aveugles, etc.
Réélu député, le 5 juillet 1831, par 441 voix (812 votants), contre 404 à M. Chardel, puis, le 21 juin 1834, par 262 voix (489 votants, 698 inscrits), contre 136 à M. Boutarel, il ne cessa de soutenir la politique conservatrice et gouvernementale, tant à la Chambre des députés dont il fut le vice-président en 1832, 1833 et 1834, qu'à la Chambre des pairs, où il fut appelé à siéger le 3 octobre 1837, au grand scandale de ses anciens amis politiques, moins bien pourvus par le nouveau pouvoir, qui ne manquèrent pas alors de lui reprocher son « apostasie ».
La révolution de février 1848 le rendit à la vie privée.
On a de M. de Schonen des brochures anonymes et des discours, entre autres celui qu'il prononça en 1827 aux obsèques de Manuel et qui valut des poursuites à l'éditeur et à l'imprimeur.
Grand Officier de l'ordre de la Légion d'honneur et décoré de la croix de Juillet.