Jean-François, Agathon Fain

1778 - 1836

Informations générales
  • Né le 11 janvier 1778 à Paris ( - Généralité de Paris - France)
  • Décédé le 14 septembre 1836 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 24 mars 1836
Département
Loiret
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 mars 1836 au 14 septembre 1836
Département
Loiret
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1834 à 1836, né à Paris (Généralité de Paris, France) le 11 janvier 1778, mort à Paris (Seine) le 14 septembre 1836, il débuta à seize ans comme surnuméraire dans les bureaux du comité militaire de la Convention. Il fut admis ensuite dans ceux du Directoire exécutif, dont le secrétaire général, Lagarde, le prit pour chef de cabinet. Il devint ensuite chef de division, et prit au secrétariat général une influence prépondérante.

Sous le gouvernement consulaire, Fain fut préposé à la division des Archives. La protection de Hugues Maret, le futur duc de Bassano, le fit entrer, en 1806, avec le titre de secrétaire-archiviste, au cabinet particulier de l'empereur. Attaché à la personne de Napoléon, il l'accompagna dans toutes ses campagnes, reçut de lui la dignité de baron de l'Empire (1809), et, deux ans après, les fonctions de maître des requêtes au Conseil d'Etat. Il continua de remplir celles de secrétaire du cabinet jusqu'à l'abdication de Fontainebleau, et les reprit le soir même du 20 mars 1815. Il ne quitta point l'empereur pendant les Cent-Jours, et il était auprès de lui à Waterloo.

Adjoint au ministre secrétaire d'Etat près le gouvernement provisoire, du 6 au 8 juillet 1815, il se retira lors du second retour des Bourbons, et vécut jusqu'en 1830 dans une retraite absolue, dont il occupa les loisirs à rédiger d'intéressants souvenirs personnels : Manuscrit de l'an III, contenant les premières transactions de l'Europe avec la République Française et le tableau des derniers événements du régime conventionnel (1828). - Manuscrit de mil huit cent douze, contenant le précis des événements de cette année pour servir à l'histoire de Napoléon (1827). - Manuscrit de mil huit cent treize... etc. (1824). - Manuscrit de mil huit cent quatorze... etc. (1823).

Louis-Philippe, à son avènement, voulut s'attacher à son tour le baron Fain; il le rappela aux Tuileries, avec le titre de « premier secrétaire du cabinet du roi des Français », et le confirma dans la dignité de commandeur de la Légion d'honneur qui lui avait été conférée en 1815. A deux reprises, M. de Montalivet étant ministre de l'intérieur, le baron Fain eut en mains l'administration de la liste civile.

Il entra à la Chambre des députés, le 21 juin 1834, comme l'élu du 5e college du Loiret (Montargis), avec 178 voix sur 208 votants et 374 inscrits. Soumis à la réélection à cause de sa nomination au poste d'administrateur de la liste civile, il obtint, le 25 mars 1836, par 230 voix sur 242 votants, le renouvellement de son mandat. Le baron Fain se borna, durant l'unique législature dont il fit partie, à voter constamment avec la majorité conservatrice et ministérielle. Il mourut avant la fin de la session (septembre 1836).