Nicolas Delacroix
1785 - 1843
- Informations générales
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- Né le 11 décembre 1785 à Montblainville ( - Généralité de Châlons en Champagne - France)
- Décédé le 7 juillet 1843 à Valence (Drôme - France)
1785 - 1843
Représentant à la Chambre des Cent-Jours, député de 1839 à 1843, né à Montblainville (Généralité de Châlons en Champagne, France), le 11 décembre 1785, mort à Valence (Drôme), le 7 juillet 1843, il entra, en 1802, dans les bureaux de la sous-préfecture de Nyons (Drôme), d'où il passa, en qualité de chef de division (1810), dans ceux de la préfecture de la Drôme.
Pendant les Cent-Jours, le 15 mai 1815, les électeurs de l'arrondissement de Nyons lui confièrent, par 29 voix sur 45 votants, contre 15 à M. Brès, le mandat de membre de la Chambre des représentants. Il y fit partie, comme secrétaire d'âge, du bureau provisoire à l'ouverture de la session, et prit quelquefois la parole, notamment sur la déclaration des droits, pour faire décréter que la loi ne reconnaissait ni vœux perpétuels, ni ordres monastiques, et sur le projet de constitution, pour opiner en faveur de la liberté des cultes. Delacroix fut un des signataires de la protestation du 8 juillet 1815.
Rentré dans la vie privée sous la Restauration, il publia (1817) un remarquable Essai sur la statistique, les antiquités et l'histoire du département de la Drôme. Quoique faisant partie de l'opposition constitutionnelle dans les collèges électoraux, il fut nommé, en 1821, membre du conseil municipal de Valence.
Partisan de la révolution de Juillet et du gouvernement nouveau, il fut investi par Louis-Philippe des fonctions de maire de Valence et de membre du conseil général de la Drôme, et reçut la décoration de la Légion d'honneur.
Le 21 décembre 1839, la promotion de M. Bérenger à la pairie ayant déterminé une vacance dans le 1er collège du département de la Drôme, M. Delacroix brigua sa succession à la Chambre, et l'obtint. Il fit partie, le plus souvent, de la majorité gouvernementale, fut réélu le 9 juillet 1842, par 325 voix (533 votants, 609 inscrits), et mourut pendant la nouvelle législature. Il fut remplacé comme député de Valence par M. Plan de Sieyès.