Emmanuel, Jules, Nicolas de Calvière
1762 - 1849
- Informations générales
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- Né le 25 décembre 1762 à Saint-Gilles ( - Généralité de Montpellier - France)
- Décédé le 30 juillet 1849 à Saint-Gilles (Gard - France)
1762 - 1849
Député de 1815 à 1818 et de 1820 à 1827, né à Saint-Gilles (Généralité de Montpellier, France), le 25 décembre 1762, mort à Saint-Gilles (Gard), le 30 juillet 1849, il resta étranger à la politique jusqu'à la Restauration.
En mars 1815, il fit partie, comme colonel d'infanterie, de l'armée que le duc d'Angoulême commanda dans le Midi, et, après Waterloo, excita le soulèvement des paysans des environs de Beaucaire et de Nîmes contre Napoléon. Il prit le titre de préfet provisoire de Nîmes, et ne put ou ne voulut pas arrêter les excès de la réaction populaire qui ensanglantèrent à ce moment cette ville.
Le 2 août 1815, il fut nommé sous-préfet de Grenoble, et, le 22 août, le collège de département du Gard l'élut député par 71 voix sur 140 votants et 262 inscrits; il siégea parmi les plus zélés ou ultras de la Chambre « introuvable », appuya la demande d'amnistie proposée par M. de Trinquelague pour les assassinats politiques, et conserva sa place sur les bancs de l'extrême droite dans les législatures suivantes, ayant été successivement réélu le 4 octobre 1816, par 115 voix sur 192 votants et 305 inscrits; le 13 novembre 1820, par 157 voix sur 272 votants et 307 inscrits; le 20 novembre 1822, par 156 voix sur 260 votants et 307 inscrits; et le 6 mars 1824, par 152 voix sur 236 votants et 300 inscrits.
Admis à la retraite comme colonel, le 21 mars 1821, il fut nommé préfet de Vaucluse le 2 janvier 1823, passa à la préfecture de l'Isère le 7 avril 1824, à celle des Hautes-Pyrénées le 12 novembre 1828, et à celle du Doubs le 2 avril 1830. La révolution de Juillet mit fin à sa carrière politique; il avait été décoré de la croix de Saint-Louis au commencement de la Restauration.