François, Antoine, Louis Bourcier
1760 - 1828
- Informations générales
-
- Né le 23 février 1760 à La Petite-Pierre ( - Généralité de Strasbourg France)
- Décédé le 8 mai 1828 à Ville-au-Val (Meurthe - France)
1760 - 1828
Député de 1816 à 1823, né à La Petite-Pierre (Généralité de Strasbourg), le 23 février 1760, mort à Ville au val (Meurthe), le 8 mai 1828, il était fils d'un ancien brigadier des gardes du corps du roi Stanislas, et, après une brillante éducation, fut placé dans un régiment de cavalerie.
Quand éclata la Révolution, il était lieutenant au 1er régiment des chasseurs à cheval (Picardie). Aide de camp du duc d'Aiguillon (9 juin 1792), il passa, la même année, à l'état-major de Custine, fut adjudant général (8 mars 1793), général de brigade (20 octobre), chef d'état-major de l'armée du Rhin (22 octobre), fut suspendu momentanément de ses fonctions par les conventionnels en mission, puis réintégré et nommé général de division (9 juillet 1794).
Le général Moreau l'ayant mis à la tête d'une division de cavalerie, il se distingua au combat d'Ingolstadt, et dans la célèbre retraite de 1796. Le 3 août 1797, il fut nommé inspecteur général de cavalerie, fit campagne en Suisse et à Naples, où il battit les insurgés à Andria, et reçut, en récompense de ses services, le titre de conseiller d'Etat et de membre du comité d'administration du ministère de la Guerre (27 décembre 1802), la croix de la Légion d'honneur (9 vendémiaire an XII) et celle de grand officier (25 prairial de la même année).
Appelé (1804) au commandement de la réserve de cavalerie de l'armée des côtes, il prit part, en 1805, à la tête d'une division de dragons, aux batailles d'Ulm et d'Austerlitz, et, en 1806, à celle d'Iéna, et fut nommé, après la prise de Berlin, inspecteur général du dépôt des chevaux enlevés à l'ennemi. De là il passa en Espagne, revint en Autriche, se battit héroïquement à Wagram, suivit Napoléon en 1812, et, après les désastres de cette campagne, fut chargé de réorganiser à Berlin la cavalerie de la grande armée.
La Restauration le nomma chevalier de Saint-Louis, le 19 juillet 1814, et lui accorda sa retraite le 1er janvier 1816, puis l'appela au Conseil d'Etat en 1817, et lui donna les fonctions de commissaire du roi, puis la régie générale des subsistances militaires, administration qui fut modifiée quelque temps après.
Le 4 octobre 1816, le collège de département de la Meurthe l'avait élu député par 97 voix sur 170 votants et 271 inscrits ; il siégea au centre et vota avec la majorité.
Le même collège de département le réélut, le 10 octobre 1821; il conserva son siège jusqu'en 1823, et ne fit pas partie d'autres législatures.
Date de mise à jour: mai 2015