Marie, Antoine, Charles, Suzanne de Terrier-Santans

1773 - 1832

Informations générales
  • Né le 8 février 1773 à Besançon ( - Généralité de Besançon France)
  • Décédé le 21 juin 1832 à Besançon (Doubs - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1820 au 9 mai 1823
Département
Doubs
Groupe
Centre
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 15 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Doubs
Groupe
Centre
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 24 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Doubs
Groupe
Centre
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 4 juillet 1830 au 2 septembre 1830
Département
Doubs
Groupe
Centre

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1820 à 1830, né à Besançon (Généralité de Besançon) le 8 février 1773, mort à Besançon (Doubs) le 21 juin 1832, il émigra à la Révolution, rentra en France avec les Bourbons, et fut fait chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'honneur.

Maire de Besançon, il fut successivement élu député :
- du grand collège du Doubs : le 13 novembre 1820, par 94 voix (150 votants, 161 inscrits) ;
- du 2e arrondissement électoral du même département (Besançon) le 15 février 1824, par 248 voix (287 votants, 341 inscrits) ;
- de nouveau du grand collège du Doubs, le 24 novembre 1827, par 70 voix (127 votants, 137 inscrits),
- et, le 4 juillet 1830, par 73 voix (120 votants, 125 inscrits).

M. de Terrier prit place au centre et vota constamment avec le parti ministériel. Nommé gentilhomme de la chambre du roi à l'époque du sacre de Charles X, il refusa, en 1830, de prêter serment à Louis-Philippe par la lettre suivante :


« Monsieur le président,


« Je ne crois pas avoir le droit de changer l'ordre de succession au trône de France et la charte constitutionnelle du royaume. En conséquence, je ne puis prendre part aux opérations de la Chambre, et la prie de recevoir ma démission.

« J'ai l'honneur d'être, etc.

« DE TERRIER-SANTANS, député du Doubs. »