Louis, René, Simon de Vaulchier du Deschaux
1780 - 1861
- Informations générales
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- Né le 12 février 1780 à Dole ( - Généralité de Besançon - France)
- Décédé le 26 août 1861 à Besançon (Doubs - France)
1780 - 1861
Député de 1820 à 1830, né à Dole (Généralité de Besançon, France) le 12 février 1780, mort à Besançon (Doubs) le 26 août 1861, il n'exerça aucune fonction sous le premier empire.
D'opinions légitimistes, il salua avec joie le retour des Bourbons, et reçut chez lui, en mai 1814, le comte d'Artois qui le chargea de l'administration provisoire du Jura. Il fut nommé préfet en titre de ce département le 24 septembre suivant. Aux Cent-Jours, il résista à Ney qui voulait l'entraîner dans sa défection, et quitta Lons-le-Saulnier.
Après Waterloo, il fut nommé préfet de la Corrèze le 14 juillet 1815, et fut appelé à témoigner dans le procès de Ney; sa déposition fut des plus défavorables au maréchal. Préfet de Saône-et-Loire le 31 janvier 1816, il s'occupa particulièrement de l'instruction religieuse des campagnes et de l'enseignement mutuel; il eut à remettre, en 1819, à la famille de Turenne, le cœur du grand capitaine qui avait été conservé à Cluny. Partisan des ultras, il fut remplacé dans ses fonctions de préfet le 24 février 1819, sous le ministère Decazes. A son retour aux affaires, M. de Richelieu le nomma préfet de la Charente (25 avril 1820), puis de Saône-et-Loire le 19 juillet suivant.
Préfet du Bas-Rhin le 23 mai 1822, il devint, en avril 1824, directeur de l'administration des douanes, et, le 4 août suivant, directeur des postes en remplacement du duc de Doudeauville. L'opposition s'éleva vivement contre lui; on l'accusa d'avoir violé le secret des lettres, et ses explications embarrassées prouvèrent que le cabinet noir existait toujours. On dut le remplacer en 1829 par M. de Villeneuve; il reprit alors la direction des douanes.
Conseiller d'Etat depuis 1818 et officier de la Légion d'honneur, M. de Vaulchier avait depuis longtemps brigué et obtenu un mandat législatif. Successivement élu député du grand collège du Jura, le 13 novembre 1820, par 93 voix (139 votants, 169 inscrits), contre 43 à M. Colin; et du 2e arrondissement électoral du même département (Dole), le 1er octobre 1821, par 144 voix (267 votants, 353 inscrits), contre 107 à M. Huot; le 25 février 1824, par 207 voix (270 votants, 323 inscrits), contre 57 à M. Huot; le 17 novembre 1827, par 169 voix (232 votants, 281 inscrits), contre 42 à M. Huot; le 23 juin 1830, par 133 voix (222 votants, 257 inscrits), il siégea constamment parmi les ultra-royalistes, approuva les mesures de réaction, la loi de septennalité, et repoussa l'Adresse des 221.
Il a été fait commandeur de la Légion d'honneur le 22 mai 1825.
A la révolution de 1830, il donna sa démission de directeur des douanes et se retira dans ses terres où il vécut dans la plus profonde retraite. Son élection ayant été invalidée pour irrégularités, il fut remplacé à la Chambre, le 21 octobre 1830, par le général Bachelu.
Date de mise à jour: novembre 2013