François, Louis, Charles de Foucault
1778 - 1873
- Informations générales
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- Né le 17 octobre 1778 à La Flèche ( - Généralité de Tours - France)
- Décédé le 19 juin 1873 à La Flèche (Sarthe - France)
1778 - 1873
Député de 1821 à 1827, né à la Flèche (Généralité de Tours, France) le 17 octobre 1778, mort à la Flèche (Sarthe) le 19 juin 1873, était fils de François-Joseph chevalier, marquis de Foucault, baron d'Alligny, seigneur d'Insèches, etc., colonel commandant du régiment mestre-de-camp-général-dragons, chevalier de Saint-Louis, et de Marie-Augustine-Victoire Pihéry.
Il accompagna son père en émigration (1790), et y épousa, quelques années plus tard, la fille d'un autre émigré, le marquis de Soudeilles, colonel au royal-dragons. Revenu en France sous le Consulat, il entra, en 1806, dans l'administration des finances, comme payeur des armées, sous les auspices du baron de la Bouillerie (depuis député, pair de France, et ministre de la maison du roi), qui, en 1807, épousa sa sœur. Inspecteur des finances au moment des Cent-Jours, il rejoignit le roi à Gand, et fut nommé, à la seconde Restauration, sous-préfet d'Ancenis (26 août 1815).
Cette fonction lui ayant été retirée par le ministère Decazes en 1819, M. de Foucault se présenta aux élections suivantes à la Chambre des députés, et fut élu, le 1er octobre 1821, dans le 3e arrondissement électoral de la Loire-inférieure (Nort) par 84 voix sur 141 votants et 159 inscrits, contre 49 voix à M. de Saint-Aignan, député sortant. Son mandat lui fut renouvelé, dans la même circonscription, aux élections du 26 février 1824, par 104 voix sur 143 votants et 160 inscrits, contre 37 voix à M. Urvoy de Saint-Bedan.
« Ce député, dit un biographe de 1824, était sous-préfet d'Ancenis à la fin de 1815. Il perdit sa place sous le ministère Decazes, le même jour que M. Luette de la Pilorgie, sous-préfet de Chateaubriant, perdait la sienne, et leur double destitution avait la même cause. Tous les deux étaient fidèles aux véritables intérêts de la monarchie légitime, que le dépositaire du pouvoir semblait menacer alors. Nommé député, M. de Foucault s'est laissé entraîner par des affections de famille dans le parti Villèle. »
Sa compétence en matière de finances le fit entrer à diverses reprises dans la commission du budget. Il parut plusieurs fois à la tribune en cette qualité, et parla, notamment en 1822, sur le règlement des comptes de 1820, en 1825 sur l'apurement des comptes de 1823, en 1823 et en 1825 sur les budgets de 1824 et de 1826. Il fut en outre membre et souvent rapporteur de la commission des pétitions, membre et secrétaire de la commission du Code forestier, où l'utilité de sa collaboration fut attestée par le rapport lui-même, et au nom de laquelle il prit part, en 1827, à la discussion des articles.
M. de Foucault se représenta inutilement aux élections générales de novembre 1827. Ses opinions ardemment royalistes l'empêchèrent, à la révolution de juillet, de rentrer dans la vie parlementaire. Ses fils, officiers dans les armées de terre et de mer, obéirent à ses inspirations en donnant leur démission à la même époque. Chevalier de la Légion d'honneur (1825).