François, Alexandre, Léonor Le Jolis de Villiers
1760 - 1845
- Informations générales
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- Né le 13 juillet 1760 à Villiers-Fossard ( - Généralité de Caen - France)
- Décédé le 21 mai 1845 à Saint-Lô (Manche - France)
1760 - 1845
Député de 1817 à 1822, né à Villiers-Fossard (Généralité de Caen, France) le 13 juillet 1760, mort à Saint-Lô (Manche) le 21 mai 1845, d'une ancienne famille du Cotentin, « fils de messire Alexandre-Léonor Le Jolis, écuyer, sieur de Villiers, et de noble dame Mathurine-Marie-Anne Germain de la Conté », il fit ses études au collège de la Flèche, et en sortit, à seize ans, pour entrer, en qualité de cadet gentilhomme, dans le régiment de Vermandois (infanterie).
L'ancien colonel de ce régiment, le marquis de Timbrune, alors gouverneur de l'Ecole militaire, protégea le jeune de Villiers et le fit recevoir, après un an de service, officier au même régiment, avec lequel il alla en Corse.
Démissionnaire en 1787, il s'occupa de sciences et de beaux-arts, n'émigra point pendant la Révolution, et devint, en 1790, maire de Villiers-Fossard (Manche), son pays natal. Mais un décret le priva bientôt de ces fonctions, comme ci devant noble. Il fut cependant appelé en l'an III, à faire partie du directoire de district de Saint-Lô, dont il devint maire de l'an VIII à 1803.
Le 4 décembre 1809, il accepta les fonctions de conseiller de préfecture. Le 20 septembre 1817, il fut élu député du collège de département de la Manche, par 615 voix (1,128 votants, 2,031 inscrits). Il soutint le ministère, obtint sa réélection, le 20 octobre 1818, avec 727 voix (1,371 votants, 2,137 inscrits), et siégea dans la majorité jusqu'en 1822. Aux elections de 1824, il échoua dans le 1er arrondissement de la Manche (Saint-Lô), avec 88 voix contre 184 à l'élu, M. Yver.
« Une chose à remarquer, écrit de lui un biographe, sur la manière dont Le Jolis remplit son mandat de 1816 à 1824, c'est qu'il donna constamment l'exemple de l'exactitude, en arrivant dans la salle des séances aux heures indiquées par les convocations, et en ne quittant sa place qu'après avoir entendu proclamer la clôture par le président. Dès ce temps-là une telle ponctualité était rare. »
Nommé chevalier de la Légion d'honneur (1821), il rentra dans la vie privée, et ne conserva que quelques places honorifiques. Il était membre du conseil général de la Manche. Il avait épousé, en 1787, la fille aînée du marquis de Géraldin (Fitz-Gerald), brigadier des armées du roi.
Date de mise à jour: mai 2015