Auguste, François Angot

1763 - 1841

Informations générales
  • Né le 25 avril 1763 à Avranches ( - Généralité de Caen - France)
  • Décédé le 4 juin 1841 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 17 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Manche
Groupe
Opposition constitutionnelle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 23 juin 1830 au 31 mai 1831
Département
Manche
Groupe
Opposition constitutionnelle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 14 avril 1832
Département
Manche
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1827 à 1831, né à Avranches (Généralité de Caen, France) le 25 avril 1763 « fils de Messire Jacques Antoine Angot écuyer seigneur du Homme et du Ménittère et noble dame Reyne Jeanne Jacquette Guillemette Moulin son épouse », mort à Paris (Seine), le 4 juin 1841, il était propriétaire à Bacilly (Manche) quand les électeurs libéraux de la 2e circonscription de ce département posèrent sa candidature contre celle du député sortant, Lemoine des Mares: il fut élu le 17 novembre 1827 avec 180 voix sur 341 votants et 409 inscrits (Lemoine des Mares obtint 161 voix).

Il siégea dans l'opposition constitutionnelle. Un recueil de biographies parlementaires de 1828, très favorable aux députés de l'opposition, parlait de M. Angot en ces termes: « Ce député est un propriétaire connu par quarante années de vertus privées. Les amis de la liberté ont placé en lui leur confiance : c'est assez dire qu'il votera contre le triumvirat ministériel. M. Angot n'est encore connu par aucune action publique; mais il suffit d'être ami de la Charte pour combattre l'ancien maire de Toulouse (Villèle); il suffit de cultiver les lettres et les arts pour voter contre le ministre breton (Corbière); il suffit enfin de détester toutes les corruptions et toutes les fraudes, pour désirer d'arracher le sceptre de la justice à l'avocat de Bordeaux (Peyronnet). M. Angot remplira cette noble mission. C'en est assez pour l'inscrire au nombre des citoyens chers à la patrie. »

Après le renversement du « triumvirat, » Angot continua de voter dans le sens libéral ; il combattit le ministère Polignac et fit partie, contre lui, de la majorité des 221. Réélu, après la dissolution, le 23 juin 1830, par le même arrondissement électoral avec 206 voix contre 175 à Lemoine des Mares, sur 383 votants et 419 inscrits, il accueillit avec empressement le gouvernement de Louis Philippe et soutint de ses votes le cabinet présidé par Casimir Périer.

Celui-ci ayant dissous à son tour la Chambre des députés, Angot fut encore réélu, le 5 juillet 1831, à Avranches, par 262 voix contre 25 données à Dupont (de l'Eure), sur 311 votants et 461 inscrits. Mais il ne tarda pas à donner sa démission, pour raison de santé (14 avril 1832). Depuis, il fut candidat, sans succès, contre Abraham-Dubois qui l'emporta aux élections des 13 décembre 1833 et 2 mars 1839.

Date de mise à jour : juillet 2013