Denis, Simon Caroillon de Vandeul
1775 - 1850
- Informations générales
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- Né le 27 juin 1775 à Paris ( - Généralité de Paris France)
- Décédé le 5 avril 1850 à Paris (Seine - France)
1775 - 1850
Député de 1827 à 1839 et pair de France, né à Paris (Généralité de Paris) le 27 juin 1775, mort à Paris (Seine) le 5 avril 1850, « fils de sieur Abel-François-Nicolas Caroillon, écuyer, intéressé dans les affaires du roi, et de demoiselle Marie-Angélique Diderot », il était propriétaire de forges dans la Haute-Marne. Il se présenta à la députation le 25 février 1824, dans le 2e arrondissement de ce département (Langres), et n'obtint que 56 voix contre 193 à l'élu, M. Roger. Le 17 novembre 1827, il fut élu député de Langres par 102 voix (199 votants, 234 inscrits), contre 95 à M. Roger. Il prit place au centre droit et vota avec les royalistes. Sa notoriété parlementaire était alors assez mince, à en juger par les lignes suivantes extraites de la Biographie nouvelle et complète de la Chambre des députés (1829): « Si j'en connais pas un, je veux être étranglé. »
« Ce vers des Plaideurs exprime tout ce que nous avons à dire sur l'honorable M. de Vandeul. Cependant, comme M. de Vandeul siège au centre droit, on doit présumer que ce député vote plus souvent avec M. de Martignac qu'avec M. de La Fayette. » Il obtint sa réélection le 23 juin 1830, avec 146 voix (262 votants, 288 inscrits), contre 109 à M. Roger; mais, après la révolution de juillet, il se démit du mandat de député, le 11 août 1830, par la lettre suivante:
«Monsieur le Président,
« Un grand événement s'est accompli.
« La gloire, le repos, le bonheur de la France vont renaître sous le règne d'un prince qui a combattu pour elle, et dont les vertus privées réconcilieront pour toujours parmi nous la liberté et le pouvoir.
« Mes opinions mes précédents, mes amitiés parlementaires me rappellent au poste d'honneur que la confiance de mes électeurs m'avait assigné pour la seconde fois ; mais des engagements tout particuliers, dont je ne me trouve pas nettement délié envers mes commettants, enchaînent tellement mon honneur et ma probité, qu'il est de devoir et de conscience pour moi de recevoir un nouveau mandat.
« Je vous prie donc, Monsieur le Président, de faire agréer à la Chambre ma démission et l'hommage de mon regret.
«Veuillez, etc.
« DE VANDEUL, député de la Haute-Marne.»
Il accepta, le 24 octobre suivant, la candidature qui lui fut offerte, et fut renvoyé à la Chambre par 136 voix (239 votants, 291 inscrits), contre 96 au général de Pernetty. Il vota d'abord avec l'opposition légitimiste, mais il se rapprocha peu à peu du pouvoir, et, ayant été réélu député, le 5 juillet 1831, par 146 voix (183 votants, 222 inscrits), contre 32 à M. Henryot, maire de Langres; le 21 juin 1834, par 138 voix (180 votants, 211 inscrits), contre 36 à M. Bardonnant; le 4 novembre 1837, par 139 voix (167 votants, 226 inscrits), il fut élevé par le gouvernement de Louis-Philippe (7 novembre 1839) à la dignité de pair de France. Il siégea au Luxembourg jusqu'à la révolution de février 1848. Officier de la Légion d'honneur.
Date de mise à jour: octobre 2013