Bertrand, Louis, Antoine, Charles, Marie Villemain

1775 - 1858

Informations générales
  • Né le 21 décembre 1775 à Lorient ( - Généralité de Bretagne France)
  • Décédé le 18 août 1858 à Ploemeur (Morbihan - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 11 septembre 1819 au 9 mai 1823
Département
Morbihan
Groupe
Opposition
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 28 octobre 1830 au 31 mai 1831
Département
Morbihan
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Morbihan
Groupe
Opposition constitutionnelle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1819 à 1823 et de 1830 à 1834, né à Lorient (Généralité de Bretagne) le 21 décembre 1775, mort à Plœmeur (Morbihan) le 18 août 1858, il entra, à peine âgé de 14 ans, dans les dragons volontaires de Lorient, et y devint successivement brigadier (6 février 1793), maréchal des logis (1er septembre 1793), sous-lieutenant (15 pluviôse an III), et lieutenant (21 messidor an VIII); sa conduite héroïque lui avait mérité une citation au Moniteur.

Il quitta le service au début du Consulat, et revint à Lorient où il s'occupa d'industrie. Capitaine de la garde nationale en 1808, il commanda, le 29 mai de cette même année, une garde d'honneur à cheval formée à Lorient pour recevoir l'empereur. Conseiller municipal de la ville (21 septembre 1808), adjoint au maire (16 mai 1809), commandant de la 3e cohorte de la garde nationale mobile du Morbihan (5 mars 1813), il devint, en janvier 1814, chef des cohortes de la garde mobile de Lorient, et, aux Cent-Jours, mit ses troupes à la disposition de Napoléon. L'empereur le décora de la Légion d'honneur et l'employa à Paris où il resta jusqu'à la seconde Restauration.

Arrêté alors comme patriote et exilé dans le Midi, il échappa aux rigueurs de la réaction royaliste, grâce à l'intervention de Fouché, dont il avait été l'élève chez les Oratoriens.

Elu, le 11 septembre 1819, député du grand collège du Morbihan, par 292 voix 569 votants, 732 inscrits), il prit place à l'opposition, vota contre les deux lois d'exception et contre le nouveau système électoral, et échoua aux élections de 1824.

Il vécut dans la retraite jusqu'à la révolution de juillet, à laquelle il applaudit. Nommé alors maire de Lorient, conseiller général, commandant de la garde nationale et membre du conseil général du commerce, il fut élu député du grand collège du Morbihan, le 28 octobre 1830, en remplacement de M. Harscouët de Saint-Georges démissionnaire, par 275 voix (374 votants, 715 inscrits), et réélu, le 5 juillet 1831, dans le 3e collège du Morbihan (Lorient), par 112 voix (164 votants, 197 inscrits), contre 21 à M. Fruchard. Il siégea d'abord parmi les ministériels, mais ne tarda pas à incliner vers l'opposition constitutionnelle.

Après avoir échoué, dans ce dernier collège, le 21 juin 1834, avec 47 voix contre 103 à l'élu, M. Le Déan, il fut nommé sous-préfet de Lorient en 1835, et fut mis à la retraite de ces fonctions le 24 janvier 1855.

Il a été élevé au grade d'officier dans l'ordre de la Légion d'honneur le 30 avril 1843.

Date de mise à jour: juillet 2013