Jean-Louis, Joseph de Cotteau

1775 - 1835

Informations générales
  • Né le 21 juillet 1775 à Cambrai ( - Généralité de Valenciennes - France)
  • Décédé le 2 octobre 1835 à Cambrai (Nord - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1822 au 24 décembre 1823
Département
Nord
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Nord
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 17 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Nord
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1822 à 1830, né à Cambrai (Généralité de Valenciennes, France), le 21 juillet 1775, mort à Cambrai (Nord), le 2 octobre 1835, il était propriétaire dans sa ville natale, dont il devint l'adjoint au maire, sous la Restauration.

M. Cotteau fut élu, comme royaliste, le 13 novembre 1822, par 218 voix (347 votants, 366 inscrits), contre 129 à M. Frémicourt. Le 28 janvier de la même année, il avait échoué dans le même collège (le 6e du Nord, à Cambrai), avec 144 voix, et M. d'Estourmel avait été élu par 165 suffrages. Il vota avec le côté droit, et fut réélu, le 25 février 1824, par 211 voix (333 votants, 366 inscrits), contre M. Frémicourt, 122, et le 17 novembre 1827, par 148 voix (270 votants, 303 inscrits), contre 121 à M. Royer-Collard.

« Homme probe et vraiment religieux, disait de lui un biographe, mais d'une faiblesse et d'une timidité sans égales. Lorsqu'en qualité d'adjoint de la mairie de Cambrai, il ceint l'écharpe blanche pour unir deux jeunes époux, il est plus troublé que la fiancée. On ne s'étonnera donc pas que l'aspect seul de la tribune l'épouvante au point qu'alors il n'ose pas plus réfléchir que les deux figures de l'Histoire et de la Renommée qui y sont sculptées en bas-relief. A son passage à Cambrai, en 1815, un personnage auguste n'ayant pas cru devoir descendre chez l'évêque, qui avait assisté au Champ de Mai, fut reçu chez M. Cotteau, qu'on eut toutes les peines du monde à décider à se laisser présenter à son hôte. C'est assez dire que, dans une pareille abnégation de ses facultés, il n'a rien trouvé de mieux à faire que d'obéir à l'impulsion ministérielle qui dirige toute la députation du Nord. On a cependant remarqué qu'il parvenait quelquefois à vaincre cette excessive timidité, par exemple, lorsqu'il a demandé et obtenu la croix de la Légion d'honneur pour lui, et une place de conseiller-auditeur à Metz pour son fils. »

M. Cotteau échoua aux élections du 23 juin 1830, avec 129 voix contre 178 à M. d'Estourmel, élu.