Louis, Henri Desmortiers

1782 - 1869

Informations générales
  • Né le 5 novembre 1782 à Matha ( - Généralité de La Rochelle - France)
  • Décédé le 21 janvier 1869 à Besné (Loire-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1834 à 1837, et de 1839 à 1842, né à Matha (Généralité de La Rochelle, France), le 5 novembre 1782, fils de Henry Desmortiers, employé aux aides à la recette de Matha et de Catherine Duvergier, mort à Besné (Loire-Inférieure) le 21 janvier 1869 , il fut reçu avocat en 1805, et fit partie pendant un an du barreau de Paris; il devint, par la suite, président des tribunaux civils d'Arcis-sur-Aube, puis de Corbeil.

Décoré de la Légion d'honneur en 1826, il fut nommé, peu avant la révolution de 1830, conseiller à la cour royale de Paris; le gouvernement de Louis-Philippe l'appela aux fonctions de procureur au roi prés le tribunal de première instance de la Seine. Ce fut en cette qualité qu'il fit fermer les clubs des Saint-simoniens, et qu'il fit rétablir à Clichy le culte catholique renversé par l'abbé Châtel.

Officier de la Légion d'honneur en 1833, il fut élu, le 21 juin 1834, député du 3e collège électoral de la Charente-inférieure (Saint-Jean-d'Angély) par 142 voix sur 270 votants et 348 inscrits, contre 123 voix au député sortant, M. de Beauséjour. Il siégea dans la majorité ministérielle, et il échoua, dans la même circonscription, aux élections du 4 novembre 1837, avec 149 voix contre 160 données à M. Renou de Ballon, élu.

Il reprit son siège à la Chambre, le 2 mars 1839, élu par 254 voix sur 374 votants et 385 inscrits, et fut encore réélu, le 9 juillet 1842, par 223 voix sur 388 votants et 461 inscrits contre 111 voix à M. Lajonkaire, et 49 à M. Renou de Ballon; et le 1er août 1846, par 238 voix sur 465 votants et 561 inscrits contre 219 voix à M. Roy de Loulay. Il soutint la politique ministérielle jusqu'à la révolution de février, et quitta à ce moment et pour toujours la vie politique.

Date de mise à jour: janvier 2014