Denis, Antoine, Marie Fouquerand

1770 - 1851

Informations générales
  • Né le 24 septembre 1770 à Beaune ( - Généralité de Bourgogne - France)
  • Décédé le 20 juillet 1851 à Beaune (Côte-d'Or - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Côte-d'Or
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1824 à 1827, né à Beaune (Généralité de Bourogne, France) le 24 septembre 1770 « de M. Jean Fouquerand avocat en Parlement et de Barbe Baptault » , mort à Beaune (Côte-d'Or) le 20 juillet 1851, il suivit d'abord la carrière militaire, puis remplit sous la Révolution les fonctions d'administrateur municipal.

Il entra ensuite dans la magistrature. Juge au tribunal de Beaune, il se présenta une première fois, sans succès, le 9 mai 1822, comme candidat à la Chambre des députés dans le 2e arrondissement de la Côte-d'Or (Beaune), et n'y obtint que 151 voix contre 255 accordées à l'élu, M. de Chauvelin. Mais il le remplaça à la Chambre, comme député de la même circonscription, le 25 février 1824, avec 190 voix sur 373 votants et 420 inscrits, contre 177 à M. de Chauvelin.

M. Fouquerand appartint à la majorité et vota avec les royalistes. Il prit plusieurs fois la parole dans la législature sur des questions de finances et d'administration. « Nous sommes vraiment fort embarrassés, lit-on dans la Biographie des députés de la Chambre septennale, de concilier les discours de M. Fouquerand avec ses votes. En effet, en même temps qu'il exprime à la tribune les sentiment les plus honorables, et qu'il prend la défense des intérêts généraux, il se trouve sur un fort bon pied avec les ministres : dans la même séance, on le voit témoigner le regret (ce sont ses propres termes) qu'une campagne glorieuse ait été souillée par des dilapidations dont il entrevoit qu'en résultat le poids retombera malheureusement sur la France, et serrer la main à M. de Villèle. Ailleurs, il vote en faveur d'une loi de finances sur laquelle il a proposé des amendements qui n'ont point été adoptés. A l'occasion de la pétition d'une commune rurale, il déclare, au grand scandale de M. le ministre de l'Intérieur, que la situation de nos campagnes est loin d'être aussi brillante qu'on cherche à le faire croire; et, après avoir déclamé contre le mauvais état des routes, il termine en donnant de grands éloges... »

M. Fouquerand échoua aux élections du 17 novembre 1827, avec 131 voix contre M. Mauguin, élu par 267 suffrages, et se représenta encore, sans plus de succès, lors du renouvellement du 25 juin 1830: il obtint alors 118 voix contre 297 à M. Mauguin, réélu. Il conserva son siège de juge pendant toute la durée du règne de Louis-Philippe, et mourut en 1851, juge honoraire, et chevalier de la Légion d'honneur, du 28 octobre 1829.

Date de mise à jour: juillet 2015