Auguste, Anne Bergevin

1753 - 1831

Informations générales
  • Né le 26 novembre 1753 à Brest ( - Généralité de Bretagne nord - France)
  • Décédé le 9 février 1831 à Bordeaux (Gironde - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 26 mars 1824 au 5 novembre 1827
Département
Finistère
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Frère d'Olivier Bergevin (1750-1818), qui fut député au Conseil des Cinq-Cents, Auguste Bergevin député de 1824 à 1827, né à Brest (Généralité de Bretagne nord, France), le 26 novembre 1753, mort à Bordeaux (Gironde), le 9 février 1831, remplit, sous la Révolution et l'Empire, les fonctions de commissaire principal de la marine à Bordeaux, puis devint président du tribunal de première instance de Brest.

Il avait été fait membre de la Légion d'honneur, le 25 prairial an XII et chevalier de l'Empire, le 18 juin 1809.

Rallié à la Restauration, il débuta dans la politique le 6 mars 1824, comme député du 1er arrondissement électoral du Finistère (Brest). Porté à la députation par le ministère, il ne l'emporta que d'une voix sur M. de Kératry : « Cette élection, dit un biographe, n'a pas laissé que de faire du scandale dans le département où se trouve Landerneau. »

À la Chambre, Bergevin siégea sur les bancs de la droite, et prit quelquefois la parole :notamment, lisons-nous dans la Biographie des députés de la Chambre septennale, à cette séance remarquable où le général Foy, en regardant MM. Piet, Chifflet, d'Auberjon, Cardonnel, etc., s'écria :
« Il y a donc ici des clôturiers de profession ! »
et où M. Syrieys de Mayrinhac, comparant le département de la Corrèze à l'Arabie, transforma les compatriotes de M. de Pourceaugnac en Mamelouks :
« Il voulut parler sur les secours accordés aux colons réfugiés, mais l'Assemblée était montée à un tel diapason d'hilarité, que la voix du député du Finistère fut entièrement couverte par des éclats de rire. »