Jean-Marie, Hercule Boissel
1795 - 1861
- Informations générales
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- Né le 18 janvier 1795 à Vincennes (Seine - France)
- Décédé le 12 février 1861 à Paris (Seine - France)
1795 - 1861
Député de 1841 à 1848, représentant du peuple à l'Assemblée constituante de 1848, né à Vincennes (Seine), le 18 janvier 1795, mort à Paris, le 12 février 1861, il était pharmacien à Paris, et devint, sous le gouvernement de Juillet, adjoint au maire du XIIe arrondissement (composé alors des quartiers Saint-Jacques, de l'Observatoire, du Jardin du roi et Saint Marcel).
Chevalier de la Légion d'honneur (1834), M. Boissel brigua, le 21 septembre 1841, les suffrages de ses administrés, et fut élu en remplacement de M. Cochin, décédé. Libéral, il siégea à la gauche dynastique, fut réélu le 9 juillet 1842, par 497 voix (620 votants, 764 inscrits) contre M. Chevreuil, 106 voix, et le 1er août 1846, par 495 voix (587 votants, 753 inscrits), contre M. Hallays (79 voix), et s'associa à la plupart des actes et des votes de l'opposition constitutionnelle. C'est ainsi qu'il se prononça, en 1845, avec la majorité de ses collègues de la Seine, contre l'indemnité Pritchard, et qu'il signa, en Février 1848, la proposition de mise en accusation du ministère Guizot. Il ne prit d'ailleurs qu'une part modeste aux discussions de la tribune, et se contenta de présenter quelques observations au sujet de la bibliothèque Sainte-Geneviève, placée dans son quartier, de l'impôt des portes et fenêtres, de l'embarcadère du chemin de fer de Lyon et de la vente des substances vénéneuses.
Le 4 juin 1848, M. Boissel, par suite d'une élection partielle motivée par les options ou les démissions de plusieurs membres, entra à l'Assemblée constituante, comme représentant du peuple de la Seine, avec 77,247 voix (248,392 votants, 414,317 inscrits). Il fit partie de la majorité et vota avec la droite :
- 28 juillet, pour le décret sur les clubs;
- 9 août, pour le rétablissement du cautionnement ;
- 26 août, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière ;
- 1er septembre, pour le rétablissement de la contrainte par corps;
- 18 septembre, contre l'abolition de la peine de mort;
- 7 octobre, contre l'amendement Grévy ;
- 2 novembre, contre le droit au travail;
- 25 novembre, pour l'ordre du jour : « Le général Cavaignac a bien mérité de la patrie »;
- 12 janvier 1849, pour la proposition Rateau ;
- 16 avril, pour les crédits de l'expédition de Rome ;
- 2 mai, contre l'amnistie des transportés ;
- 11 mai, contre la demande de mise en accusation du président et de ses ministres.
Il s'était rapproché de la gauche pour voter (28 décembre 1848) la réduction de l'impôt du sel.
Non réélu à l'Assemblée législative, bien que souvent désigné comme candidat par « l'Union électorale », il se rallia tout à fait à la politique de l'Elysée, et devint, après le coup d'Etat, membre de la commission municipale et départementale de la Seine et de la ville de Paris.
Date de mise à jour: février 2016