Jean-Baptiste, Alexandre Stroltz

1771 - 1841

Informations générales
  • Né le 6 août 1771 à Belfort ( - Généralité de Strasbourg - France)
  • Décédé le 27 octobre 1841 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Haut-Rhin
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Haut-Rhin
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1831 à 1837, né à Belfort (Généralité de Strasbourg, France) le 6 août 1771 « fils de Pierre Léon Strolz inspecteur des ponts et chaussées et de Marie Claire Schmitt, mariés », mort à Paris (Seine) le 27 octobre 1841, il était destiné au barreau; mais la révolution le fit entrer dans l'armée.

Engagé volontaire au 1er régiment de chasseurs à cheval, il fit les campagnes de 1793 et de 1794 à l'armée du Nord, devint aide-de-camp de Kléber, passa comme capitaine au 16e chasseurs, fut aide-de-camp de Moreau pendant la campagne de 1800, et négocia, en cette qualité, un armistice avec le prince Charles; chef d'escadron en 1801, puis major au 19e chasseurs à cheval, il fut envoyé en Italie, devint, en 1805, sous-chef d'état-major de Masséna, avec le grade de colonel, et fut attaché, l'année suivante, à l'armée de Joseph Bonaparte.

Général de brigade en 1807, il commanda une brigade d'infanterie sous les ordres du général Mathieu, lors des préparatifs de l'expédition de Sicile. Ayant suivi le roi Joseph en Espagne, il se signala à Talavera, où, à la tête d'une brigade de cavalerie légère, il sabra plusieurs escadrons de dragons anglais.

Général de division du 15 février 1811, confirmé dans ce grade par l'empereur le 14 janvier 1814, il accompagna Joseph en France, resta auprès de lui comme aide-de-camp pendant la bataille de Paris, et fut chargé, en cette qualité, de porter les derniers ordres à Marmont.

Chevalier de Saint-Louis à la première Restauration, il reçut, en avril 1815, pendant les Cent-Jours, le commandement d'une division de dragons, avec laquelle il se distingua à Fleurus.

Mis en disponibilité en 1815, il succéda, en 1820, au général Lauriston comme commissaire extraordinaire du roi à Brest. Ayant quitté peu après ces fonctions, il se retira en Alsace où il s'occupa d'agriculture.

Après la révolution de 1830, il fut nommé, par le maréchal Gérard, inspecteur général de la gendarmerie. Elu, le 5 juillet 1831, député du 5e collège du Haut-Rhin (Belfort), par 80 voix (156 votants, 171 inscrits), contre 68 à M. Frédéric Japy, et réélu, le 21 juin 1834, par 116 voix (186 votants, 213 inscrits), contre 65 à M. Roman, il siégea dans la majorité dévouée aux ministres, et ne se représenta pas aux élections de 1837.

Membre de la Légion d'honneur à la création de l'ordre le 22 mars 1804, officier le 9 novembre 1814, commandeur le 23 mai 1825, il a été élevé à la dignité de Grand Officier le 18 avril 1834.

Date de mise à jour: septembre 2013