Charles, Etienne Collignon

1802 - 1885

Informations générales
  • Né le 16 mai 1802 à Metz (Moselle - France)
  • Décédé le 6 décembre 1885 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 31 janvier 1846 au 6 juillet 1846
Département
Meurthe
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Meurthe
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1846 à 1848, né à Metz (Moselle), le 16 mai 1802, mort à Paris le 6 décembre 1885, il passa par l'Ecole polytechnique, en sortit dans les ponts-et-chaussées, et exerça pendant plusieurs années les fonctions d'ingénieur jusqu'au grade d'ingénieur en chef.

En 1846, il était attaché en cette qualité aux chemins de fer de l'Est, lorsqu'il fut élu, le 31 janvier, par 193 voix sur 207 votants, député du 6e collège de la Meurthe (Sarrebourg). C'était une élection partielle, motivée par la démission du député de Sarrebourg, M. Marchal. M. Collignon, nommé comme conservateur, siégea sur les bancs ministériels. Son mandat lui fut confirmé le 1er août de la même année (aux élections générales), par 201 voix sur 210 votants et 270 inscrits. Jusqu'à la révolution de février, il soutint de ses votes la politique de Guizot.

Il quitta en 1848 la vie politique, pour reprendre ses fonctions d'ingénieur en chef de 1re classe. Promu inspecteur-général des ponts-et-chaussées en 1854, il fut (février 1857) un des ingénieurs français choisis par le cabinet de Saint-Pétersbourg pour l'étude et la direction du nouveau réseau des chemins de fer russes.

Du 15 au 20 février 1871, il assura l'intérim du ministère des Travaux publics.

En 1872, l'Assemblée nationale, appelée à désigner les membres du conseil d’Etat réorganisé, nomma M. Collignon conseiller d'Etat, le 22 juillet, au premier tour de scrutin, le 4e sur 22. Fidèle à la politique conservatrice, il fut, a-t-on dit, sur le point d'être désigné par le maréchal de Mac-Mahon pour faire partie de l'éphémère cabinet de Rochebouët (novembre 1877). Il y aurait pris le portefeuille des travaux publics.

Admis à la retraite le 25 novembre 1872, comme inspecteur général des ponts-et-chaussées, M. Collignon était, depuis 1867, commandeur de la Légion d'honneur.