Firmin Didot

1764 - 1836

Informations générales
  • Né le 14 avril 1764 à Paris ( - Généralité de Paris France)
  • Décédé le 24 avril 1836 à Mesnil (Eure-et-Loir - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 17 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Eure-et-Loir
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 12 juillet 1830 au 31 mai 1831
Département
Eure-et-Loir
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 24 avril 1836
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1827 à 1836, fils de François Ambroise Didot, imprimeur du comte d'Artois, né à Paris (Généralité de Paris) le 14 avril 1764, mort au Mesnil (Eure-et-Loir) le 24 avril 1836, il prit, en 1789, la direction de la fonderie de son père, dont il améliora et perfectionna notablement les types. Il inventa la stéréotypie, procédé pour lequel il prit un brevet en 1797, et qu'il appliqua, la première fois, à la publication des Tables de logarithmes de Callet. Imprimeur et littérateur, il publia en 1800, un premier chant de Tyrtée, donna, en 1806, une traduction en vers français des Bucoliques de Virgile, et une tragédie : Inez de Castro.

Sous le premier Empire, il fut nommé officier de la garde nationale lors de la réorganisation des milices urbaines, se rallia à la Restauration, et fut nommé par Louis XVIII imprimeur du roi, et chevalier de la Légion d'honneur (17 novembre 1819).

En 1827, il remit à ses fils, Ambroise et Hyacinthe, la direction de sa maison, ayant été élu, le 17 novembre, député du 2e arrondissement électoral d'Eure-et-Loir (Nogent-le-Rotrou) par 236 voix sur 350 votants et 438 inscrits, contre 108 voix à M. Hureau de Sénarmont. Il prit place dans l'opposition modérée du groupe des doctrinaires, sous la direction de M. Royer-Collard, présenta d'utiles observations sur la presse périodique, en faveur du jury, fit, dans la discussion de la loi des comptes, l'historique de l'Imprimerie royale, réclama la suppression de ses privilèges, et vota avec les 221 contre le ministère Polignac.

Réélu le 12 juillet 1830 par 275 voix sur 381 votants et 462 inscrits, contre 96 voix à M. Leclerc de Bussy, il signa la protestation du 27 juillet contre les ordonnances, et concourut à l'organisation du gouvernement de Louis-Philippe. Il siégea dès lors dans la majorité ministérielle de la Chambre jusqu'à sa mort, successivement réélu : le 5 juillet 1831, dans le 3e collège d'Eure-et-Loir (Dreux) par 308 voix sur 375 votants et 449 inscrits, contre 24 voix à M. Berville; et le 21 juin 1834, par 209 voix sur 364 votants et 467 inscrits, contre 135 voix à M. de Montferrand. A sa mort, il fut remplacé par M. Barre.

M. Firmin Didot qui a publié, comme imprimeur éditeur, de remarquables éditions de la Henriade, des Lusiades, un Salluste, la Collection des classiques grecs et français, etc., est l'auteur de deux tragédies : Inez de Castro et la Mort d'Annibal, représentées avec un certain succès; de poésies déjà citées, d'une Notice sur Robert et Henri Estienne, etc.