Pierre, Alain Boudousquié
1791 - 1867
- Informations générales
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- Né le 9 mai 1791 à Cahors (Lot - France)
- Décédé le 4 septembre 1867 à Cahors (Lot - France)
1791 - 1867
Député de 1834 à 1848, né à Cahors (Lot), le 9 mai 1791, mort à Cahors, le 4 septembre 1867, entra, le 11 mai 1810, au 18e régiment de ligne en qualité de sous-lieutenant.
Il fut promu au grade de lieutenant le 5 mai 1812, et fit la campagne de Russie; blessé à l'affaire de Volontina, en avant de Smolensk, et à la bataille de la Moskowa; prisonnier à l'affaire de Krasnof (18 novembre), il rentra en France en 1814, fut compris par Louis XVIII, à la veille de son départ pour Gand, dans les promotions militaires de la Légion d'honneur, promotion qui fut confirmée pour lui par un décret impérial du 29 mai suivant.
Retraité pour cause de blessures, le 25 mars 1816, Boudousquié embrassa une nouvelle carrière et il fut reçu avocat à la Cour d'appel de Paris, en 1818. Il exerça cette profession jusqu'à la révolution de 1830, à laquelle il prit une part active, qui lui valut la croix de Juillet (11 novembre 1831).
Procureur du roi à Cahors, en septembre 1830, il donna sa démission au mois de décembre 1832, et fut nommé député par le 1er arrondissement du département du Lot, le 21 juin 1834, avec 127 voix (211 votants, 250 inscrits), contre 75 au député sortant, M. Conté. Au mois de novembre de l'année suivante (1835), il fut élu conseiller municipal de Cahors.
A la Chambre, il prit place dans l'opposition dynastique, avec laquelle il vota le plus souvent, fut réélu : le 4 novembre 1837, par 176 voix sur 232 votants et 288 inscrits; le 2 mars 1839, puis le 9 juillet 1842, par 144 voix sur 241 votants et 288 inscrits contre MM. Berton, 34 voix, et Benech, 40; enfin le 1er août 1846, par 188 voix sur 315 votants et 346 inscrits, contre 127 à M. Martineau-Deschenez.
Boudousquié intervint dans un certain nombre de discussions. En 1837, il fut l'auteur d'un projet de loi, adopté, qui attribua le traitement aux sous-officiers et soldats amputés, nommés membres de la Légion d'honneur depuis leur admission à la retraite. Il siégea jusqu'à la révolution de Février. Son nom ne figure pas parmi les signataires de la demande de mise en accusation du ministère Guizot.
On a de Boudousquié un Traité d'assurance contre l'incendie (1829)
Date de mise à jour: octobre 2013