André, Florimond Chollet

1830 - 1911

Informations générales
  • Né le 20 novembre 1830 à Saint-paulien (Haute-Loire - France)
  • Décédé le 3 septembre 1911 à Saint-thomas-la-garde (Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 26 février 1888 au 14 octobre 1889
Département
Loire
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Loire

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 7 janvier 1906 au 3 septembre 1911

Biographies

Député de 1888 à 1889, né à Saint-Paulien (Haute-Loire), le 20 novembre 1830, il était propriétaire à Saint-Thomas-la-Garde, aux environs de Montbrison; il se livra, dans ses domaines, à des études et à des expériences agricoles qui lui valurent dans le pays une certaine notoriété. Il s'intéressa particulièrement à la reconstitution de la vigne ravagée par le phylloxéra, et devint président de la Société de viticulture de la Loire. Il contribua aussi à l'organisation d'écoles de greffage, à la vulgarisation des procédés de culture de la vigne et à la fondation de plusieurs syndicats agricoles.

Conseiller général de la Loire depuis 1883, pour le canton de Saint-Jean-Soleymieux, auteur, en 1884, d'une brochure intitulée : Coup d'œil sur la crise sociale et les problèmes du travail, M. Chollet fut désigné par le « Congrès électoral départemental de l'Alliance des républicains de la Loire » (républicains opportunistes), comme candidat à la Chambre des députés, en remplacement de M. Duché, décédé. Ce Congrès, que présidait M. Crozet-Fourneyron, député, désigna en même temps que M. Chollet, et pour un autre siège, également vacant dans le même département, M. de la Berge, qui fut élu aussi.

Ce fut avec 42,421 voix sur 59,529 votants et 153,078 inscrits que M. Chollet devint député de la Loire, le 26 février 1888. Il avait dans son programme, exprimé la volonté d'en finir avec la politique de « désordre et de stérilité » provoquée par les dissensions des partis, et de travailler à la concentration républicaine. M. Chollet siégea à gauche : dans la dernière session, il a voté:

- pour le rétablissement du scrutin uninominal (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.


Né le 20 novembre 1830 à Saint-Pauliep (Haute-Loire), mort le 3 septembre 1911, à Saint-Thomas-la-Garde (Loire).

Député de la Loire de 1888 à 1893
Sénateur de la Loire de 1906 à 1911

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 106.)

Aux élections générales du 22 septembre 1889, Florimond Chollet est réélu dans la deuxième circonscription de Montbrison, avec 9.231 voix contre 7.006 à son concurrent M. Duchevalard, sur 16.336 votants.

A la Chambre, il reste fidèle à la tendance opportuniste et soutient la politique dite « de défense républicaine » contre le boulangisme et ses séquelles. L'intérêt qu'il continue à porter aux questions agricoles l'amène à déposer une proposition de loi portant création d'une caisse générale d'assurance agricole, dirigée et administrée par l'Etat. Il ne se représenta pas aux élections générales des 20 août et 3 septembre 1893.

Mais, le 7 janvier 1906, il posa sa candidature aux élections sénatoriales, et fut élu au deuxième tour de scrutin, avec 483 voix sur 564 suffrages exprimés.

Au Sénat, s'il fait apprécier au sein des commissions sa parfaite connaissance des problèmes agricoles, les atteintes de l'âge ne lui permettent pas de prendre une part très active aux débats publics. Il ne dépose qu'un seul rapport sur une question secondaire.

Florimond Chollet mourut le 3 septembre 1911 à Saint-Thomas-la-Garde (Loire), à l'âge de 81 ans.

Son éloge funèbre fut prononcé le 7 novembre par le Président Antonin Dubost, qui loua sa courtoisie, sa finesse, sa compétence en matière agricole et la fermeté de ses convictions républicaines. « Ses connaissances agricoles, dit-il, étaient très étendues et puisées dans la pratique et l'amour de la terre. Ses opinions républicaines étaient très constantes et très fermes. Il laissera parmi nous des amitiés particulières vivement éprouvées par sa perte. »

Il était vice-président du Conseil général de la Loire et président de la Société d'agriculture.