Charles, Louis, Benjamin Esnault

1786 - 1860

Informations générales
  • Né le 27 juillet 1786 à Vendôme ( - Généralité d'Orléans - France)
  • Décédé le 20 décembre 1860 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 8 mai 1838 au 2 février 1839
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1838 à 1848, né à Vendôme (Généralité d'Orléans, France) le 27 juillet 1786, mort à Paris (Seine) le 20 décembre 1860, il s'engagea volontairement en 1805, se distingua à Lutzen et à Bautzen, où il parvint au grade de capitaine du génie, fit en cette qualité la campagne d'Espagne en 1823, et reçut la croix de la Légion d'honneur.

Admis à la retraite en 1829, il devint conseiller municipal et adjoint au maire d'Arras, et fut, le 8 mai 1838, élu député par le 1er collège électoral du Pas-de-Calais (Arras) avec 231 voix sur 437 votants, contre 198 voix données à M. Lantoine-Harduin. Son mandat lui fut renouvelé trois fois : le 2 mars 1839, par 145 voix sur 201 votants; le 9 juillet 1842, par 273 voix sur 495 votants et 539 inscrits, contre 217 voix données à M. Raffeneau; le 1er août 1846, par 222 voix sur 439 votants et 477 inscrits, contre 179 à M. d'Havrincourt et 34 à M. Lallart.

M. Esnault prêta toujours, à la Chambre, un appui silencieux au gouvernement. On avait par mégarde mis son nom sur la liste des députés qui avaient voté contre l'adresse Debelleyme en 1838, mais il protesta vivement dans le Constitutionnel et y réclama, selon l'expression d'un biographe du temps, « l'honneur de porter les couleurs du ministère Molé. » La révolution de février mit fin à sa carrière politique; il se fixa dès lors à Paris, où il mourut.