Joseph, Henri Galos

1804 - 1873

Informations générales
  • Né le 26 octobre 1804 à Bordeaux (Gironde - France)
  • Décédé le 1er juillet 1873 à Bordeaux (Gironde - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Gironde
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Gironde
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Gironde
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Gironde
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1837 à 1848, né à Bordeaux (Gironde) le 26 octobre 1804, mort à Bordeaux le 1er juillet 1873, fils du député Jacques Galos (1774-1830), il était négociant à Bordeaux.

En juillet 1830, il sauva la vie au préfet de la Gironde, M. de Curzay, que des émeutiers voulaient jeter dans la Garonne. Conseiller d'arrondissement de la Gironde, il fut, le 4 novembre 1837, élu député du 5e collège de ce département (Bazas), par 151 voix sur 249 votants et 318 inscrits. M. Joseph Galos prit place dans les rangs des conservateurs, parla en faveur de la liberté commerciale, fut réélu, le 2 mars 1839, par 175 voix sur 241 votants et 320 inscrits, appuya le gouvernement en toutes circonstances, et fut récompensé de son concours par le poste de directeur de l'administration des colonies (1842).

Il obtint encore sa réélection le 9 juillet 1842, avec 165 voix (303 votants, 356 inscrits), contre le candidat de l'opposition démocratique, M. Servière, puis, le 1er août 1846, avec 225 voix sur 394 votants et 443 inscrits, contre 161 à M. Servière. M. Joseph Galos vota, en 1845, pour l'indemnité Pritchard, et soutint la politique de Guizot jusqu'à la révolution de 1848. Rendu à la vie privée, il donna à la Revue des Deux-Mondes des articles intéressants sur les colonies. En 1852, il allait être déporté par la commission mixte de la Gironde, lorsque l'intervention de son oncle, le général Baraguey-d'Hilliers, le sauva. Il entra au Conseil d'administration du chemin de fer de l'Est, refusa la candidature à l'Assemblée nationale qui lui fut proposée on février 1871, et fut nommé, par M. Thiers, membre du conseil supérieur du commerce et du conseil supérieur de l'instruction publique.

Il avait épousé la fille du général Foy.

On a de lui: La Marine marchande (1865).

Officier de la Légion d'honneur.