Jean, Benoît, Joseph Thabaud-Linetière

1786 - 1867

Informations générales
  • Né le 25 février 1786 à Châteauroux ( - Généralité de Bourges France)
  • Décédé le 3 avril 1867 à Issoudun (Indre - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 3 juillet 1830 au 31 mai 1831
Département
Indre
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Indre
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Indre
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Indre

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1830 à 1837, et de 1846 à 1848, né à Châteauroux (Généralité de Bourges) le 25 février 1786 « du légitime mariage de Me Louis François Thabaud conseiller du roy, président des traites foraines de cette ville et de dame Julie Pauline Le Beau du Bignon », mort à Issoudun (Indre) le 3 avril 1867, il suivit d'abord la carrière militaire.

Sous-lieutenant (23 septembre 1806) au 13e régiment de dragons, il fit les campagnes de Prusse (1806), de Pologne (1807), d'Espagne et de Portugal (1808-1810), fut blessé, le 29 mars 1809, à l'affaire d'Oporto, et se retira à Issoudun à la Restauration.

Devenu maire de cette ville et conseiller général de l'Indre, il fut, le 3 juillet 1830, élu député de ce département au grand collège, par 77 voix (141 votants, 161 inscrits), contre 57 à M. de Montbel. Il siégea dans la majorité gouvernementale, et fut réélu par le 2e collège de l'Indre (Issoudun), le 5 juillet 1831, par 153 voix (157 votants, 199 inscrits), et le 21 juin 1834, par 94 voix (139 votants, 191 inscrits), contre 41 à M. Heurtault du Metz. Il s'associa au vote de toutes les propositions ministérielles, et échoua, le 2 mars 1839, avec 46 voix, contre 133 à l'élu, M. Heurtault du Metz. Il revint à la Chambre comme député d'Issoudun, le 1er août 1846, avec 117 voix (223 votants, 262 inscrits) contre 104 à M. Heurtault du Metz, et opina en faveur du système de Guizot jusqu'à la révolution de février 1848, qui le rendit à la vie privée.

Date de mise à jour: juillet 2013